Plus de 11.000 réfugiés en une semaine sur l’île de Lampedusa.
Marion Maréchal, Georgia Meloni et Ursula Van Der Leten se sont rendues sur l’île.
Est-ce que ce défilé veut dire qu’elles ont pris la mesure du drame et que les choses vont enfin changer?
Ça veut surtout dire que les images de cette catastrophe humanitaire sont tellement effrayantes que les dirigeants ne peuvent plus regarder ailleurs.
On nie avec tant de force la faillite totale et absolue des institutions européennes qu’il leur devient impossible de faire comme si rien n’était.
« Ils » pouvaient toujours dire que ce que prétendait Marion Maréchal était puant et déshonorant!
Les voilà qui lui emboîtent le pas!
À penser que 10 ans après la première crise de Lampedusa, on n’a accouché que d’un vague acte migratoire, pas encore ratifié, on se demande si on rêve!
Madame Van Der Layen nous explique que la solution serait que les pays européens se répartissent les clandestins: On est accablés.
La vérité, c’est que l’UE, construite sur le refus des frontières, reste attachée aux principes d’accueil des migrants, même si leur motivations sont purement économiques, et même s’ils ne courent aucun danger dans leur pays.
Tant qu’il n’y aura pas au Parlement européen une Commission majoritaire décidée à refouler les flots, on continuera à subir.
L’auteur du Guépard, Prince de Lampedusa, disait: « Il faut que tout change, pour que rien ne change. «
Ce qui est sûr, c’est que la solution devrait être les Élections européennes.
Nous savons d’ores et déjà sur quel thème ces élections se joueront.
La campagne européenne a commencée à LAMPEDUSA!
A priori, c’est « pain-béni » pour les droites, elles qui dénoncent depuis longtemps les dangers d’une immigration incontrôlée.
RN, LR et RECONQUÊTE auront l’avantage d’un terrain qu’ils devront malgré tout se partager.
Leurs 3 candidats occupent des positions assez proches.
Aucun ne peut s’imaginer gagner!
C’est sûr qu’à part quelques démagogues qui courent après le vote « immigrés », personne ne songe à nier la réalité de ce Tsunami migratoire.
Seulement, sur la route de la fermeté, se dresse un autre adversaire, plus insidieux!
Un sentiment instillé par certains!
Ces adeptes de banalités telles que:
-Il est trop tard pour agir!
-Ceci est inéluctable !
-On ne peut rien contre la misère, les lois de la démographie !
En fait, que chacun doit prendre son parti de l’effondrement,
Et se débrouiller pour se mettre à l’abri! sic!
Lors de la première crise migratoire, on avait conclu:
« Au fond, les peuples ont le sentiment qu’on ne contrôle plus rien! »
Avez-vous le sentiment d’un quelconque changement?
© René Seror
» Ce qui est sûr, c’est que la solution devrait être les Élections européennes » dites-vous.
Oui, si les abstentionnistes habituels veulent bien se déplacer.