Les mots de Viviane Teitelbaum
Alors que de par le monde libre des voix s’élèvent en hommage à Mahsa Amini et qu’en Israël l’armée publie une vidéo en farsi pour l’anniversaire de sa mort, au Parlement bruxellois la voix forte de la députée Viviane Teitelbaum, demandant « une diplomatie féministe, une lutte contre l’apartheid sexuel et exigeant que l’Iran soit empêchée de siéger dans les instances internationales », a résonné en ces termes:
« Chère Mahsa Amini,
Aujourd’hui, un après avoir été assassinée pour un voile mal ajusté, je m’adresse à toi avec émotion.
Ton nom est devenu un hashtag partagé des millions de fois.
Toi tu es devenue un symbole : Femme, Vie, Liberté, Zan Zendegi Azadi, qui se répand comme une lueur d’espoir partout dans le monde, et en Iran.
Ton meurtre a suscité un vent de liberté, de courage et de résistance. Les Iraniennes, ont été rejoints et sont soutenues par des Iraniens.
Elles sont battues, violées, emprisonnées, assassinées, ils sont emprisonnés et pendus… Elles et ils sont devenu.e.s des héroines et des héros au quotidien.
Ton voile symbole si mal ajusté est le symbole de la répression des régimes islamistes, il est un symbole patriarcal et celui du contrôle absolu du corps des femmes et de leur sexualité.
Chère Mahsa Amini,
L’occident doit faire résonner les voix iraniennes, il doit mettre en avant une diplomatie féministe, lutter contre l’apartheid sexuel qui y sévit et empêcher l’Iran de siéger dans les instances internationales.
Chère Mahsa Amini,
Tu aurais du vivre libre, mais tu ne seras jamais oubliée
On dit qu’on meurt 2 fois : la première quand on cesse de respirer, la deuxième quand quelqu’un dit ton nom pour la dernière fois. Ton nom sera répété encore et encore, au moins jusqu’à ce que le nom des mollahs responsables meure 2 fois ».
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Video en farsi de IDD Farsi
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Ceux de Henri Benkoski
« Une diplomatie du refus de l’horreur est urgente », a commenté notre ami et auteur Henri Benkoski: « Il faut faire pour les molahs ce qu’on a fait contre les tsaristes envahisseurs. Nous, Juifs, nous devons parler! Que les Iraniens sachent qu’on ne les oublie pas. Comme on oublie complètement les Afghanes. Les Ouïghours. Les Yezidis ».
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