En Israël des responsables sécuritaires préviennent l’échelon politique que le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, profitera de la division de la population créée par le projet controversé de réforme judiciaire du gouvernement pour agir de manière plus offensive.
L’Iran et le Hamas réfléchissent en effet à une stratégie commune face à la crise israélienne et se sont rencontrés la semaine dernière à Téhéran pour discuter d’une réaction commune face à l’instabilité en Israël, a indiqué l’agence de presse Reuters mardi soir. Des membres du groupe terroriste palestinien au pouvoir à Gaza ont rencontré deux responsables de la sécurité iranienne et un haut commandant de la Force al-Quds, la branche d’élite du Corps des gardiens de la révolution islamique, au cours d’une réunion de trois heures, a déclaré un diplomate iranien à l’agence.
Les deux parties auraient convenu d’éviter toute « ingérence directe », afin de ne pas « offrir au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou l’opportunité d’accuser les forces ennemies à l’étranger ».
Le Hamas est en pourparlers avec l’Iran et la Force al-Quds « au sujet de l’ensemble de la situation et pour discuter des moyens d’améliorer le travail de la résistance ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré mardi, lors d’une rencontre avec son homologue palestinien, Mahmoud Abbas, à Ankara, que son gouvernement ne tolérerait aucune tentative visant à modifier le statu quo des lieux saints de Jérusalem. « Nous continuons à soutenir la cause palestinienne de la manière la plus ferme possible et sommes profondément préoccupés par la violence des colons illégaux », a-t-il dit lors d’une conférence de presse commune avant d’en appeler à l’ONU: « Nous ne pouvons tolérer aucun acte visant à modifier le statu quo historique des lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa. L’unité et la réconciliation des Palestiniens sont des éléments clés de ce processus », a-t-il ajouté. « Il est important que les Nations unies s’engagent fermement sur la question palestinienne.
Enfin, et toujours selon Haaretz, Mahmoud Abbas devrait rencontrer en Turquie les principaux dirigeants du Hamas, dont son chef, Ismail Haniyeh.
Pour sa part, le chef d’état-major, le général de division Harzi Halevi, a appelé mardi soir à l’unité pour assurer la défense du pays, alertant sur un danger « pour l’existence même de l’Etat », alors même que des centaines de réservistes avaient averti qu’ils ne rempliraient pas leurs devoirs en raison de la réforme judiciaire du gouvernement. « Si nous n’avons pas une armée forte et unie, nous ne pourrons pas survivre dans la région », a déclaré Harzi Halevi.
TJ
Poster un Commentaire