À Delphine Horvilleur et « Libé »: Israël n’est ni en deuil ni en dictature

À la fracture israélienne dont il semble qu’elle soit consommée s’ajoutent désormais les réactions grotesques à force d’être excessives d’opposants tels Delphine Horvilleur qui publie un post noir qu’elle a dû juger assez explicite pour se passer de commentaires mais qui choque car c’est celui réservé aux deuils sur les RS et qui amène certains à se demander si le pays a été touché par un attentat d’envergure, tels encore des media israéliens hostiles à la loi, mais encore des media français hostiles à Israël comme Libé, lequel se vautre dans le ridicule en annonçant « la dictature qui naît sous nos yeux » au … Moyen-Orient, ou ces media arabes dans leur rôle, eux, relatant la joie logique d’un Mahmoud Abbas.

Yedihot Aharonot et Israël ayom

Louis Imbert dans Le Monde a un orgasme en voulant nous expliquer « les contradictions fondatrices de l’Etat hébreu, qui se veut à la fois juif et démocratique » et qui font que le pays « se déchire ».

Évoquant « l’occasion historique de défaire non plus l’ennemi palestinien, en piètre état, mais ces Israéliens libéraux qui gênent leur ambition », il nous parle de ces « idéologues » qui surfent sur « l’axe Juifs-Israéliens » et du schisme au sein de l’armée, schisme qui oppose, selon M. Imbert, des corps sélectifs où des Israéliens issus des classes moyennes supérieures, laïques et libérales, dominantes dans les manifestations de rue, conservent une certaine influence, à des troupes « qui assurent l’essentiel du sale boulot » de l’occupation des territoires palestiniens, constituées de jeunes gens plus pauvres, plus religieux et conservateurs ».

Le groupe terroriste du Hezbollah basé au Liban et soutenu par l’Iran, faisant référence aux divisions de la société israélienne à propos de la réforme judiciaire, a déclaré pour sa part qu’Israël était « au bord de l’effondrement »: « Aujourd’hui, en particulier, est le pire jour de l’histoire de l’entité sioniste, comme le disent certains de ses membres », a déclaré le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans un discours télévisé. « C’est ce qui la met sur la voie de l’effondrement, de la fragmentation et de la disparition, si Dieu le veut », a-t-il ajouté.

S’exprimant lundi soir après le vote de la Knesset, Benjamin Netanyahou s’est félicité de la mesure adoptée, affirmant qu’elle renforçait la démocratie:  « Aujourd’hui, nous avons accompli un geste démocratique qui s’imposait, visant à rétablir un certain équilibre entre les autorités. Nous avons adopté l’amendement sur la clause de raisonnabilité, afin que le gouvernement élu puisse mener sa politique conformément à la décision de la majorité des citoyens du pays. Accomplir la volonté de l’électeur n’est en aucun cas la fin de la démocratie – c’est l’essence même de la démocratie ».   

Affirmant regretter que les négociations avec l’opposition pour trouver un consensus n’aient pas abouti, le PM a affirmé que la coalition demeurait ouverte au dialogue « sans délai »,  et s’est voulu rassurant: « Nous sommes tous d’accord pour dire qu’Israël doit rester un Etat démocratique, qu’il doit continuer à protéger les droits individuels, ne pas devenir un État fondé sur la loi religieuse et que la justice doit demeurer indépendante. Je voudrais le souligner à nouveau – aucune partie ne doit prendre le contrôle de la justice. Cela n’arrivera pas sous notre surveillance », a-t-il fini, avant d’appeler l’armée à rester en dehors du débat politique, qualifiant l’appel à l’objection de conscience « d’atteinte intolérable ». 

Mais que s’est-il au juste passé en Israël? Le parti au pouvoir, élu grâce à des alliances discutables et portant au pouvoir un PM dont le(s) procès pour corruption n’ont à ce jour rien « donné » d’extravagant – et que la France, les États-Unis et tant d’autres, donneurs de leçon qu’ils sont, peuvent bien fustiger,- a voté – certes sans « la manière »- une loi honnie par l’opposition, laquelle n’a qu’à bosser et se refaire élire pour changer la donne.

En France, d’aucuns, sans être sympathisants de Netanyahou et de la coalition, regardent avec un intérêt croissant Israël et se prennent à rêver à une reprise en mains de la justice et des magistrats, quitte à ce que fût abolie son indépendance pendant quelques temps, afin d’en chasser les éléments ultra-gauchistes.

https://www.tribunejuive.info/2023/07/24/marc-rameaux-pour-une-reprise-en-mains-de-la-justice-et-des-magistrats-

Sarah Cattan

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

9 Comments

  1. Comme il ne faut pas essayer de rattraper un couteau qui tombe en matière boursière.
    Ces petites gens sont des alibis de l’hostilité envers Israël, peut être faut il faire comme la gauche en Israël : les ignorer, ils ne représentent rien du tout, leur ignorance confine à la bêtise, à part les médias complaisants qui leur donne un porte voix et qui joue sur la crédibilité des lecteurs qui ne connaissent pas Israël.

  2. Je reproduits un tweet de M. Taieb,
    « La proclamée « femme rabbin » qui fait croire que les médias israéliens portent le deuil de la démocratie alors que le lobby high tech israélien. » anti Netanyahu a acheté les unes pour faire sa propagande. Stagiaire de Charles Enderlin un jour, toujours.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*