Mili Regev. Quand j’entends Boogie, Halutz et d’autres encourager la désobéissance, menés par Ehud Barak, appeler à des soulèvements civils et à un coup d’État militaire, je n’arrive pas à y croire

Groupe de réservistes de l’armée israélienne lors d’une manifestation contre la réforme judiciaire contestée, près du ministère de la Défense, à Tel Aviv en Israël, le 19 juillet 2023.  © Amir Cohen, Reuters

La ministre des Transports et de la Sécurité routière, membre du cabinet de la politique de défense, s’est exprimée en ces termes:

« Vous pouvez discuter, vous pouvez être en désaccord, vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec tout 

Je n’ai pas de problème avec les manifestations, j’ai un problème avec la violence, l’intimidation – et le pire de tout – le refus.

Quand j’entends Boogie, Halutz et d’autres encourager la désobéissance, menés par Ehud Barak, appeler à des soulèvements civils et à un coup d’État militaire, je n’arrive pas à y croire.

Vous qui dans le passé avez travaillé pour protéger l’armée et l’empêcher de se politiser, travaillez aujourd’hui pour démanteler l’armée, pour démanteler l’armée populaire et êtes encouragés à agir contrairement à l’esprit de Tsahal.

Toi qui étais sous le brancard, maintenant tu as choisi de l’abandonner ?!

Vous vous êtes battus toutes ces années contre des organisations qui détestent Tsahal comme « Betzelem », « Breaking the Silence » et maintenant vous êtes passé à leurs côtés ! ?

Vous appelez à nuire à la sûreté de l’État !

Vous soutenez ceux qui menacent de cesser de servir dans Tsahal !

Et tout cela pour obtenir le poste au gouvernement ?!

Réticent ? !

Qui refuse une ordre de Tsahal ? 

Comme cela a toujours été dans l’histoire de Tsahal, celui qui refuse, sa place est en prison ! »

© Mili Regev

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