L’exception française, encore…
L’extrême-gauche française use de tous les artifices pour faire croire que les attaques de ce début juillet contre la propriété privée, l’État et le peuple français ont pour moteur la misère et non la haine. S’il n’en reste que quelques-uns à croire à ces absurdités, ce sont les aveugles qui les énoncent.
Le monde entier contemple ce suicide national, qui avec délectation, qui avec horreur, qui avec minutie, pour en étudier les mécanismes et en éviter la contagion.
Israël fait partie de cette dernière catégorie, car l’État juif a les mêmes malvoyants à la maison : « Ici aussi », explique Pierre Lurçat, « l’ennemi intérieur est soutenu par une fraction de la classe politique et des élites, animées par une idéologie progressiste suicidaire. [1]»
Ribouldingue, Filochard et Croquignol Lévy[2]
Le 3 juillet 2023, des militants juifs d’extrême-gauche, n’écoutant que leur humanisme, ont décidé une action d’éclat : une visite de solidarité aux habitants d’un village de Samarie (Cisjordanie en français exclusivement) d’où étaient originaires deux terroristes responsables d’un attentat qui a tué quatre civils israéliens.
Urif, le village où les touristes humanitaires sont venus parader, avait été choisi parce qu’il s’y était passé un événement inédit.
Le scénario habituel, depuis des décennies, déroulait des « résistants » (« terroristes » dans les autres langues que le français) qui prenaient pour cibles les habitants juifs des kibboutz alentours. Ensuite, les Juifs soignaient leurs blessés et/ou enterraient leurs morts et reconstruisaient, jusqu’à l’épisode suivant. Parfois, l’armée détruisait la maison des coupables. Quand la coupe était pleine et les cimetières juifs aussi, une opération anti-terroriste était lancée, comme à Jénine ces jours-ci.
Mais jamais à Urif où, cette fois-ci, s’est passé l’impensable : des représailles, non pas de l’armée, mais des victimes elles-mêmes. Des jeunes Juifs du coin ont fait une descente punitive chez leurs agresseurs.
Rien à voir avec la brutalité des razzias et des destructions que l’on observe en France depuis une semaine, mais des jets de pierre et des dégradations.
Certes, les auteurs israéliens rendront compte de leurs actes à la justice de leur pays, qui est tout sauf indulgente vis-à-vis du terrorisme, mais il n’en demeure pas moins que l’été 2023 aura été celui où le cap de l’amalgame aura été franchi par les victimes exaspérées.
Solidarité narcissique
De généreux observateurs imagineront peut-être que cette « visite de solidarité » avait pour objectif de rassurer de vulnérables Palestiniens, ou de protester contre le fait de se faire justice soi-même.
En réalité, il s’agissait plus vraisemblablement pour les militants de montrer la réprobation de Justes parmi les Justes, d’afficher la préférence de leur compassion pour la misère de leurs ennemis plutôt que l’envie d’œuvrer à une paix, synonyme de concessions inconfortables… tout en se fichant comme de l’an 1948 des conséquences que leur initiative aurait sur leurs concitoyens.
Il est difficile, en tout cas, de ne pas voir le parallèle avec nos propres spécimens sénestrogyres, qui considèrent leurs protégés banlieusards comme imperméables aux sentiments humains. D’où leur excusisme systématique, quelles que soient les violences dont font preuve leurs « jeunes » et leur refus de leur adresser le moindre reproche.
L’aveugle qui se moque du borgne
À Urif, toutefois, la visite n’a pas procuré aux antisionistes masochistes la satisfaction narcissique qu’ils en espéraient.
En effet, à force de fermer les yeux sur le racisme inhérent à la société palestinienne, ils avaient fini par se persuader qu’il n’était, comme le « sentiment d’insécurité » des Gaulois aigris, qu’une vue des simples d’esprit.
Trop contents de tenir la vedette, les militants se sont fait filmer et les vidéos ont fait le tour du village. Retour du boomerang : les villageois, furieux, ont chassé les impies et ont insulté l’imam qui avait autorisé la visite de Juifs sur leur territoire.
Belote et rebelote : l’imam en question, le cheikh Shahada, a publié sur Twitter une vidéo en arabe dans l’espoir de dévier la colère de ses coreligionnaires sur les mécréants : « Lorsque je suis arrivé à la mosquée, j’ai été surpris qu’un groupe de Juifs soit arrivé dans les vêtements que vous avez vus. … Bien sûr, ce qui s’est passé est triste, interdit et honteux. … Allah m’est témoin que je ne savais pas que des Juifs, des colons, des mécréants allaient venir.[3] »
Le malheureux prétendit qu’il attendait des journalistes et qu’il a vu arriver des Juifs !
Ses fidèles étant moins indulgents que les dépravées juives en robe courte, ils ont estimé qu’une erreur aussi grave ne méritait pas d’être même à moitié pardonnée, aussi ont-ils viré l’imam sans passer par la case Prud’hommes.
Espérons que les militants juifs organiseront une collecte pour lui payer le soutien d’une cellule psychologique.
Leur cas est bien plus grave, car à l’heure actuelle, il n’existe pas encore de vaccin contre l’aveuglement volontaire, ni de greffe de cerveau.
© Liliane Messika
Notes
[1] www.tribunejuive.info/2023/07/04/pierre-lurcat-trois-reflexions-sur-la-situation-en-france-vue-disrael/
[2] Pour ceux qui ne connaissent pas Les Pieds Nickelés, ils sont les précurseurs hexagonaux des frères Dalton (1908-1934).
[3] https://worldisraelnews.com/shameful-left-wing-activist-expelled-from-mosque-for-immodest-dress-imam-quits/
Merci pour votre humour Mme Messika! Mieux vaut en rire qu’en pleurer en effet !
Il faut faire preuve d humanité pour nos freres arabes ! Comment peut on envoyer dans une mosquée deux bombes ultra sexy comme celles figurant sur cette photo !
Un peu de respect , nous ne sommes que des hommes , faibles devant de telles tentatrices !
« deux bombes ultra sexy dans une mosquée » mdrrr…..
Et que va devenir ce pauvre imam ? Il peut toujours essayer d immigrer en France et de se faire recruter chez Pierre Brochand pour un Dîner de Cons.