Il nous faut reconnaître que les dizaines de milliards d’euros d’argent public déversés sur les banlieues n’ont pas suffi pour réussir l’assimilation des populations qui y vivent.
Jusqu’à quand refuserons-nous de regarder la réalité en face ? Par leur ampleur et leur sauvagerie, les événements qui défigurent la France depuis dix jours sont à proprement parler bouleversants. Ils nous prouvent qu’une part non négligeable de la jeunesse française déteste notre pays. Et désormais rien n’est plus urgent, rien n’est plus vital que de comprendre ce qui a amené à ce désastre, et comment reconquérir, s’il en est encore temps, les territoires perdus de la République.
Mais y parviendrons-nous ? Déjà les anesthésistes du malheur ressortent leurs remèdes éculés pour nous empêcher de poser le juste diagnostic : la première ministre annonce de nouvelles mesures « en faveur des quartiers », les bonnes âmes appellent à « reconstruire le vivre-ensemble », l’extrême gauche se vautre dans un discours d’excuse qui exonère les émeutiers de toute responsabilité dans ce chaos.
Regarder la réalité en face, c’est d’abord reconnaître que les dizaines de milliards d’euros d’argent public déversés depuis des années sur les banlieues n’ont pas suffi pour réussir l’assimilation des populations qui y vivent. On a eu beau rénover les logements, dédoubler les classes, multiplier les médiathèques et les équipements sportifs, mettre en place des zones franches, instaurer une discrimination positive, rien n’y fait : les investissements massifs n’ont empêché ni les trafics, ni la violence, ni les pillages, ni la haine de la France.
À dire vrai, il est plus facile de reconnaître l’échec que d’élaborer un plan d’action pour tenter de sauver ce qui peut l’être, mais la première exigence est celle de la responsabilité. Emmanuel Macron et son gouvernement découvrent (enfin) que les parents ont des comptes à rendre sur le comportement de leurs enfants, mais il va maintenant falloir être concret. Voilà des années que la droite demande la suspension des allocations pour les familles de mineurs délinquants ; va-t-on enfin la mettre en place ?
La contre-offensive passe aussi par davantage de fermeté pénale. Depuis le début des émeutes, les sanctions prononcées en comparution immédiate sont plutôt sévères : les juges semblent avoir enfin compris que leur laxisme nourrissait la délinquance. Cette rigueur doit être pérennisée, et s’appliquer aussi aux mineurs : il est temps de changer les règles qui amoindrissent leur responsabilité.
Les jeunes émeutiers qui se sont attaqué pendant une semaine aux symboles de la République, menaçant ses élus, incendiant ses préfectures et ses mairies, sont à 90 % français. « Ce n’est pas un problème d’immigration », a même affirmé l’ancien président François Hollande en commentant les événements récents. Mais n’est-ce pas lui qui s’inquiétait, dans un livre confession, du risque de partition du territoire ?
Les émeutes sont d’abord la conséquence d’une politique migratoire irresponsable ayant enfanté des jeunes qui ne se considèrent pas tous comme partie prenante de la nation. Il est temps de la remettre en question.politique migratoire
© Guillaume Roquette
***
Pour suivre les événements absolument en temps réel, abonnez-vous à la chaîne de notre partenaire, Israel Eternel, en cliquant ici : https://t.me/israeleternel
Une explication aux émeutes ?
» On va les coloniser jusqu’ à la fin des temps »
.https://www.dreuz.info/2023/07/un-algerien-de-france-se-livre-honnetement-283252.html