
Les violences urbaines que subit la France sont supérieures aux dernières et tendent à augmenter. Elles suscitent quelques indignations.
1- Ces violences sont organisées, encouragées, félicitées avec de moins en moins de précautions par les mouvements anti-républicains (autour de LFI) et djihadistes (« mort aux Juifs » enregistrés et entendus lors de manifestation de ces violences- déprédation du mémorial de la Shoah de Nanterre…).
Les émeutiers sont français, étrangers, majeurs et mineurs.
2- S’agissant des mineurs, en importante proportion, ils posent deux problèmes particuliers.
Le premier est la responsabilité civile et pénale des parents qui les laissent ou les incitent à déferler dans l’espace public aux fins de violences sur les biens et les personnes exerçant une police générale.
Le second est leur garde à vue. Elle ne peut excéder 24 heures, n’est renouvelable qu’une fois et aboutit quasi-intégralement à la mise en liberté des délinquants. Une fois libérés sans sanction aucune, et à moins de rarissimes interventions parentales, ils sont en mesure de récidiver sans délai.
3- Les fonctionnaires de police, mandatés pour maintenir l’ordre public, subissent dans le cadre de leur exercice professionnel des coups de gourdins, de battes, de bouteilles cassées, des jets d’objets, des menaces armées ou non, des tentatives d’homicides notamment par le feu, etc etc.
4- Les pillages, cassages, vols sur les commerces d’une part, les incendies criminels sur les biens publics (mairies, écoles, bibliothèques, etc) énoncent l’incapacité du retour à l’ordre public.
5- Les premiers commentaires institutionnels, à commencer par ceux du chef de l’État, politiques et médiatiques n’ont eu de cesse d’excuser les violences par la mort du délinquant mineur abattu par balle quelques jours auparavant.
Le résultat escompté (« apaisement ») ne s’est pas produit. Il a au contraire excité les délits urbains.
6- La faiblesse des réactions des parquets locaux, du ministère public, du Garde des Sceaux qui se contente, lui, d’annoncer sans sanctionner, encouragent la poursuite des violences.
7- Il s’agit de manifestations de haine de la démocratie, de l’institution républicaine, des Français juifs ultra-minoritaires et livrés une nouvelle fois à l’injure et à la menace antisémite dans leur propre pays.
Les politiques incitateurs (LFI, les Verts et autres), la couardise des Parlementaires, le suivisme de l’Éxécutif ont eu raison du respect sacré dû aux libertés publiques et ont amené le pays à la situation qu’il connaît.
La France semble divisée en trois parties, l’une démocrate (silencieuse), l’autre séditieuse, factieuse, insurrectionnelle (incitant, organisant et manifestant) et enfin la dernière qui méprise ou ignore ses responsabilités (autorité judiciaire, pouvoirs exécutif et législatif)
L’ordre public ne peut être maintenu ni restauré s’il est désagrégé. C’est une des raisons du chaos urbain qui sévit en France.
Les images urbaines de quartiers de France dévastés, saccagés et brûlés effraient les citoyens français et les touristes étrangers. Ce n’est pas la première fois. Il est impossible de ne pas craindre un désengagement des investisseurs.
On connaît la chanson: la haine des mots, le passage à l’acte sur les biens avant de s’en perdre aux personnes.
© Pierre Saba
1er juillet 2023
***
Pour suivre les événements absolument en temps réel, abonnez-vous à la chaîne de notre partenaire, Israel Eternel, en cliquant ici : https://t.me/israeleternel