28 juin 2023
Le respect dû à la plus haute juridiction de notre République incite à la mesure.
Pourtant, les conclusions du rapporteur du Conseil d’État suite au recours des « Hijabeuses » à l’encontre de la Fédération Française de Football nous sidèrent.
Comment le rapporteur, inspiré, dit-il, par un souci d’apaisement, ne perçoit-il pas que cette association, émanation d’Alliance Citoyenne, association elle-même bras armé d’une mouvance séparatiste, est à la manœuvre depuis le début ?
Les multiples travaux de chercheurs et de journalistes ont bien identifié cette filiation. Le rapporteur a décidé de l’ignorer. Substituer au port du maillot l’exhibition d’un symbole séparatiste va à l’encontre des valeurs du sport.
La décision de la Fédération Française de Football d’interdire le port de tout signe religieux lors de compétitions était et demeure la seule à même de garantir la neutralité d’une activité fondée sur l’égalité de tous les acteursquelles que soient leurs appartenances, leurs cultures.
En proposant d’introduire la possibilité de marquer sa différence, le rapporteur va à l’encontre du principe de neutralité, fondement des règles de l’Olympisme. Il prend une responsabilité considérable.
Le Comité Laïcité République invite le Conseil d’État à prendre la seule décision à même de préserver le sport de toute influence politique ou religieuse en déboutant les hijabeuses.
S’il devait leur donner raison, il reviendrait alors au politique de prendre ses responsabilités et d’aller vers une loi, à l’instar de celle qui, depuis le 15 mars 2004 et en dépit de nombreuses vicissitudes, prévaut au sein de l’institution scolaire publique.
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