Selon l’expert en géopolitique et docteur en sciences de l’information et de la communication François Chauvancy, le chef de la milice a ordonné le repli de ses troupes samedi soir après avoir obtenu « des promesses financières » de la part du Kremlin: Des garanties auraient été données à Prigojine, meneur de la Rébellion Wagner, pour qu’il fasse demi-tour.
Les mesures de sécurité mise en place au sud de Moscou ont donc été levées samedi 24 juin après qu’Evguéni Prigojine, le chef du groupe Wagner, a ordonné à ses hommes qui marchaient vers la capitale russe de battre en retraite.
Selon le spécialiste en géopolitique, le président bélarusse Alenxandre Loukachenko aurait joué les intermédiaires entre Evguéni Prigojine et Vladimir Poutine, le leader de la milice ayant exercé une pression médiatique sur Vladimir Poutine, « comme tout mercenaire quand il n’est plus payé – et il allait être en cessation de paiement au 1er juillet –, réclamant d’être payé et menaçant de déserter s’il n’est pas payé. […] La seule chose qu’Evguéni Prigojine pouvait espérer, c’est que la mutinerie de ses forces, sa visibilité, pouvait peut-être susciter une agrégation des mécontentements, que ce soit dans la population civile, mais aussi dans l’armée russe. […] Il faut regarder plus loin et peut être même qu’il va récupérer son siège à Saint-Pétersbourg pour continuer à faire des campagnes d’influence, notamment contre la France, » commente François Chauvancy sur France Info.
Alors que chacun se perd en conjectures, les agences de renseignement américaines ont dit un jour avant la révolte des hommes de Prigojine avoir organisé à la Maison Blanche, au Pentagone et au Capitole des réunions d’information après avoir récemment commencé à surveiller les informations selon lesquelles le groupe Wagner prévoyait une rébellion contre l’establishment de la défense russe en attaquant les chefs militaires russes.
Concomitamment la directrice de la chaîne de télévision publique russe d’information RT, Margarita Simonyan, connue pour promouvoir des théories du complot sans fondement et diffuser de fausses informations à la demande du Kremlin, a laissé entendre samedi que la rébellion du groupe de mercenaires Wagner contre le Kremlin entamée vendredi soir était orchestré … par les services secrets des États-Unis, de la Grande-Bretagne et … « peut-être d’un pays du Moyen-Orient », faisant clairement allusion à Israël.
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