La sergente Lia BEN-NUN, âgée de 19 ans, le sergent chef Ohad DAHAN âgé de 20 ans, le sergent Uri Yitzhak ILOZ également âgé de 20 ans sont tombés à la frontière israélo-égyptienne, victimes d’un policier égyptien qui s’était introduit en territoire israélien muni de plusieurs armes de munitions, de couteaux et d’un coran.
Le policier égyptien était en poste à 6 kilomètres de la frontière. Il a parcouru la distance à pied pour être sûr de franchir la frontière.
On a évidemment une pensée attristée pour ces trois jeunes gens à qui la vie était promise sur la terre du même nom mais qui ont malheureusement perdu cette vie en tant que « Shomer Israël » ( gardien d’Israël ), que leurs noms et leurs familles soient bénis.
Israël a eu beau conclure une paix durable avec l’Egypte depuis les accords de Camp David il y a des décennies et n’avoir aucun contentieux territorial avec l’Egypte, pour un terroriste égyptien il faut malgré tout s’introduire en Israël et tuer des juifs.
L’Egypte raconte une histoire folle à propos de cette tragédie en alléguant que le policier en question pourchassait des trafiquants de drogue.
Quant au premier ministre NETANYAHOU il promet que l’enquête sera approfondie et ira à son terme.
Les autorités israéliennes et égyptiennes coopéreront sans doute pour élucider ce drame mais la vérité transparait déjà.le
Quels que soient les efforts de paix, de respect des souverainetés voisines et quelle que soit l’attitude pacifique d’Israël vis à vis d’un pays comme l’Egypte ou d’autres voisins, le terroriste à l’image d’une grande fraction de l’opinion publique arabe estime que tout est bon pour détruire des Israéliens.
Le terroriste égyptien ne visait bien sûr pas des trafiquants de drogue et n’avait aucune visée politique rationnelle, il voulait juste mourir en tuant des Juifs.
Il s’agit bien d’une guerre multiséculaire commencée au XIXème siècle, ce qui en fait toute son originalité et sa désespérance.
Les massacres de Juifs étaient bien pires y compris dans cette région avant la création de l’Etat d’Israël en 1948 mais il n’y a aucune perspective que cela s’arrête un jour.
C’est Israël, les Juifs, leur civilisation, leur tolérance, leur goût pour la vie, le Haï qui insupportent les islamistes et tant qu’Israël existera, on espère pour longtemps, il n’y aura pas de paix.
L’Europe et les Etats-Unis se bercent d’illusions en évoquant une solution à deux Etats car il n’y a pas de solution du tout.
On le voit bien avec cet égyptien sorti d’un pays avec 80 millions d’habitants, un pays qui a noué de nombreuses coopérations avec Israël et qui vit dans une pseudo paix durable avec Israël, qui n’a pas d’autre but dans sa vie que de tuer en Israël.
Le journal « Le Monde » a lâché récemment dans un papier consacré aux bi-nationaux franco-israéliens escrocs de la taxe carbone qu’Israël n’était pas plus grand que la Bretagne.
Comment se peut-il que ce pays minuscule de la taille de la Bretagne vaille que l’on lui dispute sa taille et qu’il n’y ait pas plus grande urgence que d’ordonner une nouvelle partition pour soi disant assurer la paix.
La vérité est ailleurs.
La paix ne se trouvera bien sûr dans aucune partition ni malheureusement dans aucune concession territoriale ou autre.
Israël qui représente la civilisation face à une décivilisation aura pour longtemps cette destinée de devoir ériger des frontières sûres et vivre armé pour pouvoir simplement continuer à vivre.
© Raphaël Nisand
Chroniqueur sur Radio Judaïca
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