C’est l’Agence Anadolu et l’agence Anka, soit l’agence étatique et celle de l’opposition, qui livrent les résultats très proches et donnent Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 20 ans, vainqueur avec un score de 52,34% pour la première et de 51,52 pour la deuxième.
Recep Tayyip Erdogan l’emporterait dans le centre du pays et Kemal Kiliçdaroglu serait bien placé sur la côte ouest et dans l’Est.
S’il a vacillé, Recep Tayyip Erdogan reste debout: ni la crise économique aux relents inflationnistes, ni la gestion désastreuse du tremblement de terre qui a coûté la vie à des milliers de Turcs, ni la dérive autoritaire de son régime n’auront eu raison de l’homme de 69 ans opposé au social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, crédité de moins de 48% des voix.
Si la participation, à 87% au premier tour, aura été aujourd’hui à 90%, les 60 millions d’électeurs de Turquie, qui ont eu à choisir entre 2 visions du pays, de la société et de la gouvernance, ont opté pour la stabilité au risque de l’autocratie en votant pour l’hyper-président sortant islamo-conservateur.
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