Dire que l’ONU subit les influences de régimes autoritaires et islamistes est un doux euphémisme.
Les conséquences sont dramatiques pour l’ONU comme pour la paix dans le monde.
Le mode opératoire est inamovible.
Les exemples israélien et taïwanais peuvent ébranler ces influences.
1- Influences néfastes subies par l’ONU
Influence de la dictature iranienne dénommée « république islamique d’Iran sur le fonctionnement de l’ONU
En pleine répression, persécution, bastonnades, pendaisons publiques de femmes (d’hommes et d’enfants) en Iran, et au lendemain de la condamnation de l’avocate Nasrin Sotoudeh à la prison et au fouet, l’Iran vient d’être admise à la commission des Nations Unies (ONU) chargée des droits des femmes…
La dictature des mollahs n’en est pas à la première gratification reçue de l’ONU.
Influences des dictatures de la Ligue des États arabes et de l’Organisation de la Coopération islamique sur le fonctionnement de l’ONU
A coup de budgets illimités dans une ONU en pleine crise financière, les dictatures arabes et islamiques ont réussi leur œuvre de captation de l’organisation internationale, d’élimination de son éthique, de ses règles, de sa charte et de l’inversion de sa norme de Droit par l’imposition de la loi de la force et de la haine.
2- Les conséquences de ces influences
Dans la plupart des dossiers, la prohibition de résolution des conflits par voie de guerre est violée. La conséquence principale est la primauté des Etats et groupes d’Etats les plus fortunés au détriment des plus faibles.
Cette politique de mensonges et de manquements s’applique par exemples non-exhaustifs, notamment mais pas uniquement, à l’abandon par l’ONU de la république d’Arménie, victime d’un blocus turc, du Kurdistan qui attend son indépendance depuis 1918, du nord de Chypre occupée par la Turquie, d’Israël incriminé … d’appliquer le Droit international public en matière d’acquisitions de territoires conquis sur l’ennemi agresseur et vaincu, de la démocratie taïwanaise excommuniée de la « communauté internationale » au profit de la dictature chinoise, etc, etc.
Le mode opératoire
Le mode opératoire fonctionne par un surfinancement en provenance des dictatures pétrolières.
C’est par prestidigitation financière que l’ONU en vient à culpabiliser les Etats agressés et innocente les Etats agresseurs!
3- Deux exemples
L’exemple israélien
Israël est l’État qui concentre à l’ONU les violences les plus vives, les plus exacerbées et les plus itératives, sur une prétendue culpabilité infondée en Droit et de faits jamais avérés.
Avec la complicité du secrétaire général de l’ONU, l’Assemblée générale de l’organisation se déchaîne particulièrement à l’encontre de l’Etat d’Israël qu’elle ne se pardonne pas d’avoir créé, d’être régulièrement agressé par des armées arabes dont les milices palestiniennes depuis 1948, de subir le terrorisme, les missiles, et les attentats, et qu’elle incrimine chaque semaine sous les prétextes les plus divers, jamais attestés, toujours validés!
Dans ce domaine comme dans d’autres, l’ONU nie la réalité, renie et viole ses propres textes constitutifs, sanctionne le droit d’Israël à exister et glorifie le comportement délictuel de l’Autorité palestinienne, dictature en laquelle règne par la force son refus de l’autre, son antisémitisme, son homophobie, sa discrimination confessionnelle et sa haine des libertés publiques.
A cet effet, et au titre de sa propre identité et de ses propres lois, les instances administratives, exécutives et de contrôle de l’ONU sont inexcusables et impardonnables.
Dans ces anormales conditions, Israël pourrait modifier son système de défense en un système de comparaison de Droit et d’éthique avec l’ONU et les dictatures qui la phagocytent.
Cesser de se défendre le dos au mur et point par point sur des diffamations lui permettrait de quitter la sphère illégitime de culpabilité que lui imposent les autocraties hostiles à son existence.
Comparer son éthique et son régime législatif à celui de l’ONU et des États qui la capturent renverserait la charge de la preuve à son normal avantage.
Israël gagnerait à diffuser son régime de droits et de libertés parmi les plus étendus au monde y inclus envers ses publics ennemis.
L’ONU serait désarmée et réduite à justifier des accusations diffamatoires aisément déblayables par les experts les plus anti-israéliens!
L’exemple taïwanais
A la différence de l’Etat d’Israël, la république de Chine-Taïwan n’est pas membre de l’ONU qui l’en a exclue à l’avantage de la « république populaire de Chine »-Pekin.
Seuls treize États entretiennent des relations diplomatiques avec Taïwan.
L’acharnement de l’ONU contre Taïwan est donc différent de celui déployé contre Israël.
Il consiste non en des diffamations diplomatiques et militaires comme c’est le cas avec Jerusalem mais avec la fermeture hermétique et contrôlée de toute relation ONU-Taïwan.
La démocratie taïwanaise est si isolée par l’ONU que pendant la pandémie de covid, elles s’est vu fermées toutes les aides, collaborations et solidarités de l’Organisation onusienne de l’OMS (Organisation – Mondiale-de-la -Santé)
Pourtant, « in fine », la même OMS a dû, dans un élan contradictoire, malaisé et hallucinatoire, reconnaître Taïwan comme premier État au monde pour la prophylaxie, le traitement, la méthode et la mise à l’écart de pandémie par les méthodes de démocratie médicale.
Ni l’absence de relations diplomatiques et médicales imposée par l’ONU, ni son inhumaine interdiction de toutes collaboration et aide entre la démocratie taïwanaise et l’OMS n’ont empêché ni n’entravent Taïwan aux réussites pandémiques (C19), aux prouesses technologiques et aux relations commerciales avec le monde entier… y compris avec Beijing, adversaire suprême!
4- ONU, dictatures, finances et mode opératoire
De nombreuses nations, démocratiques de surcroît, subissent de plein fouet la maîtrise belliciste, autoritaire et idéologique de l’ONU.
Les exemples d’israël et de Taïwan indiquent la possibilité de faire fi par des voies et situations différentes d’une ONU en rupture avec sa Charte, la réglementation et le Droit international public.
A l’indignation régulière et impuissante face à l’ accaparement contre-légal et contre-nature de l’ONU par de sanguinaires dictatures peut succéder l’initiative démocratique.
Les diffamations des démocraties honnies (Israël, Taïwan, etc) par les majorités automatiques de l’organisation nuisent à la paix, profitent à des régimes autoritaires.
Taïwan a été exclue injustement du concert des nations pour des raisons démographiques et politiques contraire aux principes de l’ONU.
Israël subit des diffamations de et dans l’ONU. Par la grâce de la finance et de la prévarication, tout le monde le sait et personne ne dit mot!
Rien n’oblige Israël, Taïwan ni les autres démocraties ostracisées et incriminées sur les initiatives de leurs ennemis et des ennemis des principes de l’ONU à se défendre inutilement face aux agressions qu’elles ont à souffrir.
Ces démocraties peuvent plutôt user de leur temps à attaquer frontalement la nature dictatoriale, agressive des ces régimes qui tentent d’étendre à l’extérieur les tortures qu’ils imposent à leurs propres peuples.
Il s’agit d’une riposte nuisible aux influences des dictatures qui dirigent désormais en fait comme en Droit l’Organisation-des-Nations-Unies.
© Pierre Saba
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