La plupart des propos et écrits antisémites induisent des débats sur l’éventualité ou la certitude de l’antisémitisme du délinquant.
Ces débats inutiles dévient l’analyse et la condamnation du délit.
Sauf à s’intéresser à la psychopathologie de la vie quotidienne du délinquant, savoir s’il est antisémite ou non et mesurer son degré d’antisémitisme, relèvent de sa personne et ne sauraient concerner l’intérêt général.
Ce qui compte seul est la nature antisémite du délit qu’il commet.
Au-delà de l’examen pénal du délinquant, il convient de se focaliser non sur sa nature (intérêt périphérique), mais sur son délit ou son crime (intérêt endophérique).
Cette précision est d’autant plus importante et nécessaire que la circonstance aggravante d’antisémitisme est en France de plus en plus difficile à faire admettre aux magistrats du Parquet comme à ceux de l’Instruction alors même que la législation française antiraciste réprimant l’antisémitisme est l’une des plus performantes au monde.
Triste France en laquelle tant de précisions deviennent impérieuses!
© Pierre Saba
Bonjour Pierre,
La nature antisémite du délit est de plus en plus biaisée par l’ingénierie sociale : aujourd’hui en effet réclamer un débat sur la dangerosité des injections dites antiCovid c’est être complotiste et antisémite ; les institutions juives se gargarisent du terme de complotisme sans jamais se référer à l’origine (CIA) de cette accusation d’ordre a 80% purement diffamatoire et à visée d’intimidation des contradicteurs aux narratifs officiels. Les GJ sont uniformément taxés d’antisémitisme et, en dehors d’une méritante Vera Sharav, la grande majorité des intellectuels juifs communient dans un culte des mesures gouvernementales qui renvoie au livre de Pierre Birnbaum : Prier pour l’Etat. Il serait important que l’esprit critique s’installe enfin parmi nous pour cesser de verser dans un conformisme et un suivisme politique affligeants.