Tribune Juive

Une délégation de la Cour suprême israélienne est en France, venue chercher l’appui du pays où on massacre des Juifs pour ce qu’ils sont

La présidente de la Haute Cour Esther Hayut, le juge Uzi Vogelman, le juge Yitzhak Amit, le juge Noam Solberg, la juge Daphne Barak-Erez et la juge Yael Willner venus visiter la Cour de cassation et le Conseil constitutionnel. © Israel Bar Association

Ainsi, une délégation de la Cour suprême israélienne, avec à sa tête son président Mme Hayut, est en France.

Venue, toute honte bue, chercher l’appui du pays qui approuve sans sourciller toutes les résolutions anti-israéliennes de l’ONU et de ses divers comités ; où l’on massacre des Juifs pour ce qu’ils sont ; où l’on ose dénoncer « l’apartheid israélien et « la déportation »  d’un membre, pourtant de nationalité française, du FPLP condamné pour tentative d’assassinat terroriste en Israël, et accueilli en héros à Paris.

Venue, toute honte bue, obtenir le soutien du conseil constitutionnel français et de son président, lesquels eurent tant à cœur de défendre les libertés fondamentales des Français en donnant leur bénédiction aux  » lois d’urgence sanitaire » qui ont anéanti la liberté de sortir de son domicile sans un « ausweiss », comme de se promener dans des endroits quasiment déserts tels que  plages ou forêts. 

Pendant ce temps, Tsahal se bat contre les terroristes du Jihad Islamique palestinien,  tandis que, hier soir encore, à Tel-Aviv, des opposants à toute réforme de la cour suprême israélienne, c’est-à-dire des soutiens de Mme Hayut et de ses assesseurs, brandissaient des drapeaux palestiniens et des pancartes  » Free Gaza ». Pas moins. La haine de soi portée au sinistre pinacle de la collaboration avec l’ennemi. Un résultat, à n’en pas douter puisqu’elle affirme agir pour l’instauration d’un sens moral affiné au nom de ce qu’elle estime « raisonnable », de la jurisprudence de la cour suprême depuis le mitan des années 1990 : indulgence pour les terroristes, consécration du mépris pour les Juifs sépharades, ingérence permanente dans les compétences des deux autres pouvoirs en violation de l’équilibre des pouvoirs qui est le fondement de la démocratie. 

Curieusement, les instances juives sont silencieuses sur cette visite. Mais les  » pèlerins de Bruxelles  » doivent être submergés par l’émotion.

© Dina Kaplan

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