Devenu avocat dans les années 50 après la mort de son père assassiné à Auschwitz, Georges Kiejman, l’un des plus grands avocats pénalistes français, est mort.
S’il a acquis sa notoriété dans les cercles culturels, défendant un Jean-Luc Godard ou un François Truffaut au temps où les films étaient soumis à la censure, celui qui fut longtemps l’avocat de Gallimard se fait connaître du grand public en obtenant l’acquittement du militant révolutionnaire Pierre Goldman.
Ministre de François Mitterrand durant trois ans, l’histoire se souviendra de Georges Kiejman comme de l’admirateur de Pierre Mendès France, duquel il fut le secrétaire.
Reprenant la robe, il sera surnommé le Dandy du barreau, connu pour les affaires médiatiques au cours desquelles il défendra Jacques Chirac, Lance Armstrong, Liliane Bettencourt
Nul n’oubliera 2007 où Maître Kiejman assura avec Richard Malka la défense de « Charlie Hebdo » après la publication des caricatures de Mahomet.
À lire: « Éloge de l’irrévérence » co-écrit avec Richard malta et « L’Homme qui voulait être aimé », une autobiographie qu’il coécrivit en 2021 avec la journaliste Vanessa Schneider, et où Kiejman se définit comme « profondément laïc » et « viscéralement juif » par la Shoah.
TJ
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