[Dossier 20 pages] Extrême gauche, antifas: les idiots inutiles de Macron
Causeur consacre son dossier du mois de mai à l’extrême gauche, aux antifas et aux blacks blocs…
Manuel Bompard a des délicatesses. Il n’aime pas qu’on qualifie La France insoumise d’extrême gauche. C’est marrant, ces gens voient de l’extrême droite partout et réclament les excommunications et bannissements afférents, mais si on leur dit extrême gauche, ils défaillent. Puisqu’ils sont si sourcilleux sur les définitions, disons que les Insoumis incarnent l’extrême gauchisme d’atmosphère qui étend son emprise, notamment chez les jeunes décervelés.
Flics lives matter
Le niveau baisse. Par rapport à ses ancêtres des années 1970, la nébuleuse extrême gauchiste d’aujourd’hui fait pâle figure doctrinale, communiant dans un gloubi-boulga sur le méchant capitalisme, les méchants riches, les méchants hommes et les méchants Blancs qui font du mal à la gentille planète, brouet assaisonné de haine de la police. Le fond de sauce, c’est une tolérance plus ou moins assumée à la violence. Verbale et comportementale chez les Insoumis, teintée de complaisance avec les casseurs, cette violence est bien réelle chez les black blocks, antifas et autres groupuscules d’écolos-dingos, qui ont un seul programme: saccager et casser du flic. Pour faire la révolution, c’est un peu court. Pour semer la pagaille, c’est suffisant. L’extrême gauche, c’est le parti du bordel.
Que 3000 types (nombre avancé par les services de renseignement), aussi bien entraînés soient-ils, parviennent si souvent à tenir l’État en échec, cela intrigue et enrage. Mais le plus inquiétant, c’est l’indulgence dont ils bénéficient dans une partie non négligeable de l’opinion et des médias, qui partagent leur haine des forces de l’ordre[1] et préfèrent passer leurs méfaits sous silence. Les lecteurs du Monde et de Libération n’auront donc pas vu les images saisissantes du bâtiment E de l’université de Caen ravagé par le passage d’une horde barbare d’occupants contre la réforme des retraites (la bonne blague), qui doivent penser que la crasse sauvera le monde. Croyez-vous que ces vandales aient été interpellés, sommés de réparer les dégâts ? Que nenni. Dans les facs de Grenoble, Bordeaux, Lille, Strasbourg, les représentants de cette gauche zadisante intimident, menacent, écartent leurs contradicteurs. La Nupes ne pipe mot contre ces incessants attentats contre la liberté, préférant gloser sur la (fantomatique) menace d’ultra-droite.
Idéologie minoritaire mais… dominante
Pour autant, il n’est pas certain que les thuriféraires de cette idéologie à la fois minoritaire et dominante représentent une menace sérieuse, dès lors qu’en effrayant les braves gens, ils apparaissent largement comme les idiots inutiles du pouvoir. Quant aux notables de LFI, dont la grande cause politique est le maintien des « avantages acquis », on les voit mal prendre le Palais d’Hiver, même si l’appel à la rue démange régulièrement leur lider maximo. On ne fait pas la révolution pour maintenir le statu quo.
© Élisabeth Lévy
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[1] Une pétition pour la dissolution des BRAV-M déposée à l’Assemblée nationale a recueilli plus de 260 000 signatures. Elle a été classée sans suite par la commission des lois.
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