Il avait en 2021 déclaré que « son » Iran serait l’ami d’Israël, et ajouté que l’existence de la République islamique constituait une menace pour l’Etat d’Israël: « Les jours du régime sont comptés », avait-il ajouté. « Nous, Iraniens, en tant que civilisation, préférons valoriser la vie plutôt que la mort. Les gens qui pensent comme nous, comme le peuple d’Israël, sont naturellement nos amis et alliés ».
Iran. Il y a aussi lui: Reza Pahlavi. Né à Téhéran en 1960, résidant aux Etats-Unis. Fondateur et Chef du Conseil national d’Iran, ce groupe d’opposition en exil qui milite pour la chute de la République islamique et l’avènement d’un régime démocratique en Iran.
Il sera, premier dignitaire iranien de ce rang, en Israël, venu exprimer sa solidarité dans le contexte des attaques des groupes terroristes opérant sous les auspices de l’Iran, venu renouer les anciens liens entre les deux peuples, venu construire une relation économique axée sur les technologies de l’eau.
Venu en ce jour de Yom HashShoah, rendre hommage aux victimes du génocide nazi,
Venu dénoncer l’antisémitisme et le négationnisme du régime de l’ayatollah.
Venu avec un message de paix de la part du peuple iranien. « Je veux que le peuple d’Israël sache que la République islamique ne représente pas le peuple iranien. Les anciens liens entre nos peuples peuvent être renoués pour le bénéfice de nos deux nations. Je me rends en Israël pour jouer mon rôle dans la construction de cet avenir radieux », a-t-il tweeté.
Le dignitaire en exil rencontrera des dirigeants israéliens, ainsi que des experts dans les domaines de l’environnement et de l’eau afin de discuter des moyens de résoudre les graves pénuries en Iran.
Il s’entretiendra avec des membres de la diaspora iranienne et visitera plusieurs sites religieux.
On l’aura saisi: l’objectif premier du déplacement de celui qui soutient l’opposition au régime est d’étudier les moyens de faire progresser la démocratie en Iran.
La ministre israélienne des Communications et du Renseignement, Gila Gamliel, salue un geste historique: « Je suis heureuse d’accueillir le prince héritier iranien et j’apprécie sa décision courageuse de se rendre en Israël pour la première fois. Le prince héritier symbolise un leadership différent de celui du régime de l’ayatollah, et il porte des valeurs de paix et de tolérance, contrairement aux extrémistes qui gouvernent l’Iran. Les bonnes relations entre nos nations existaient déjà il y a des milliers d’années, à l’époque de la reine Esther qui a déjoué le complot maléfique d’Haman visant à détruire les Juifs en Perse. Nous faisons aujourd’hui le premier pas pour reconstruire les liens entre les nations », a-t-elle déclaré via un communiqué.
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