Une journaliste de CNN sommée de supprimer ses messages anti-israéliens sur les réseaux sociaux

Tamara Qiblawi, originaire du Liban, travaille pour CNN depuis 2015. La voilà contrainte, après que JPost a révélé l’imposture, de supprimer des posts anti-israéliens publiés sur les réseaux sociaux.

Selon Tamara Qiblawi, par exemple, « les attaques en Cisjordanie et à Tel-Aviv sont menées à cause de la tension suscitée par les attaques israéliennes ». Un autre post publié sur Facebook le 15 mai 2015 décrit les événements entourant la création de l’État d’Israël comme la « Nakba » palestinienne, et affirme que « le Liban a fait face à une attaque meurtrière et sans précédent d’Israël ».

A été révélé encore une correspondance via laquelle la jeune femme évoquant son espoir de « mettre fin à l’État sioniste ».

Concernant l’attentat qui a touché Charlie Hebdo et Hypercacher, elle remet en question le caractère « terroriste » de la chose, se disant « non convaincue » que des terroristes islamistes aient perpétré l’attentat. Elle voit encore sur le sujet une propension « manifeste à incriminer les musulmans », et n’hésite pas à évoquer « la campagne de dépossession des Palestiniens en 1948 » comme « un exemple de complot occidental ».

L’historique des réseaux sociaux de Tamara Qiblawi atteste que la « journaliste » ne respecte pas les normes éditoriales de CNN, tout au moins dans le traitement réservé aux reportages sur le conflit israélo-arabe.

Tamara Qiblawi? Elle occupe le poste de « productrice senior au sein de la division Moyen-Orient » à la station CNN basée à Londres.

Peu de temps avant de commencer à travailler chez CNN, elle avait également correspondu avec un ami,

Le porte-parole de CNN a déclaré à HonestReporting que le bilan du travail de Tamara Qiblawi était jugé par la chaîne comme « excellent et équilibré » concernant le Moyen-Orient, et que celle-ci avait « accepté de supprimer ses messages ». A la suite de cette polémique, l’intéressée est allée jusqu’à fermer ses comptes Facebook et Twitter.

Si le PDG de HonestReporting, Gil Hoffman, n’a pas appelé au licenciement de la journaliste, il a tout de même déclaré qu’elle ne devrait pas être autorisée à faire des reportages sur Israël en raison de ses opinions. « Nous avons été déçus que CNN n’ait pas pris de mesures contre cette journaliste qui a ouvertement appelé à la destruction d’Israël. Israël n’est clairement pas un sujet sur lequel elle peut effectuer des reportages objectifs », a-t-il conclu.