On le dit, l’écoute, le lit, l’écrit si peu: Israël subit des agressions depuis le jour de son indépendance en 1948.
75 ans après, Israël doit toujours se défendre, mais les cadres civil et militaires ont changé.
Situation civile et militaire d’Israël
Sur le plan civil, Israël est un État qui séduit une immigration juive et accessoirement non-juive.
Ses niveaux commerciaux, financiers, fiscaux sont très forts même en considérant les difficultés actuelles.
En dépit de l’hostilité des dictatures pétrolières et islamistes, ce petit pays est membre de l’OCDE comme de la plupart des organisations internationales.
Sur le plan militaire, l’État hébreu est une puissance à terre, en sous-terrain, en air, en mer, à l’intérieur comme à l’ extérieur de ses frontières.
Ses difficultés à résoudre militairement le terrorisme et les attaques de ses ennemis ne proviennent pas de sa puissance, mais de la bride que lui imposent les administrations des États-Unis d’Amérique.
Le niveau, la maîtrise, le développement, l’étendue de la puissance civile et militaire d’Israël constituent désormais une protection sans laquelle les agressions qui lui sont imposées lui seraient non seulement meurtrières mais fatales.
Le danger est bien moins induit par les ennemis extérieurs du pays, mais surtout par le niveau des dissensions intérieures.
Les divisions politiques sont la norme en démocratie parlementaire. Elles deviennent inquiétantes et dangereuses quand elles débordent du cadre parlementaire et politique pour atteindre la société des personnes.
L’Histoire d’Israël et celle du Globe est émaillée de violences et césures qui ont eu raison de l’unité territoriale et nationale des États. Certains ont disparu, tous ont été ébranlés.
L’exacerbation des principes et des idées véhiculées par les mouvements politiques atteignent les membres décideurs des institutions israéliennes en les fragilisant, alors que leur rôle essentiel est de responsabiliser et de calmer les énervements pour une gestion correcte et normée des pouvoirs publics.
Israël n’a nul besoin des véritables conflits internes tels ceux que son peuple vit actuellement. Ses ennemis s’en réjouissent et présagent la disparition de la démocratie unique du Proche-Orient (puisque celle du Liban s’est sabordée)
Le monde sait qu’Israël, acculé au danger d’existence, est prêt à tout pour sa sauvegarde. Le monde est habitué à l’unité de son peuple, de ses représentants et de ses dirigeants à chaque mise en danger extrême du pays telles des parenthèses aux diversités politiques naturelles en démocratie.
Actuellement, les tensions sont telles dans le pays qu’Israël se distancie gravement des principes d’unité sacrée de la nation face au danger que représentent les dictatures ennemies.
Israël doit se reprendre
Israël doit se reprendre. Aucune exécution, aucune représentation institutionnelle (Président de l’État-Premier ministre-Gouvernement-Knesset- Armée—Organes de Sécurités-Magistrature, etc) ne doit s’éloigner ni éloigner le pays de la conversation, de la négociation, de l’échange qui garantissent au pays la liberté et la force qui ont toujours gagé la puissance d’Israël.
Or, à l’exception du Nasi ha Medina (Président de l’État), les responsables nationaux, au travers de leurs légitimes aspirations, manquent à leurs devoir sacré d’unité de la nation.
Il est peu probable que l’État d’Israël, son peuple, sa terre atteignent la perfection. C’est ainsi le cas de tous les États de la planète!
Pour autant, Israël, par ses efforts, sa constance, son courage, sa puissance, mérite le meilleur. Convenons qu’il puisse le recevoir.
La paix civile est la première garante de la sécurité du pays.
© Pierre Saba
16 avril 2023
A l image du pitoyable Lapid , certains dirigeants israéliens n ont pas encore compris que le peuple juif est sorti du ghetto.
Aller courir pleurnicher auprès des goyim est juste lamentable pour quelqu’un qui prétend nous diriger.
Ce danger etait prévisible DEPUIS LONGTEMPS et j’ai tenté d’attirer l’attention sur cette dangereuse evolution il y a.. 15 ans.
La scission qui apparait au grand jour actuellement s’est produite progressivement avec une accumulations de revendications, dont l’exemption de service militaire n’est qu’un exemple.
Je const, avec tristesse, que je ne me trompais pas en ecrivant « Le choix de Nathan »
En commémorant le souvenir de la Shoah nous devrions nous souvenir de la fragilité de la condition des juifs, aujourd’hui encore, alors que 6 millions d’entre nous se seraient battus, s’ils l’avaient pu, pour sauver leur vie, contrairement à ceux qui refusent de le faire aujo.
Actuellement le plus grand danger est celui pose par « la famille qui se veut royale » (le boulanger, la boulangere et le petit mitron) et ses complices. Lapid a eu le tort de se comporter en « gentleman », apres que lui, Ganz et Bennett (tous anciens associes du « boulanger ») aient respecte leur accord, et de ne pas ramener le seuil d’eligibilite a ce qu’il etait avant 2014. Les « spins »: divers du « boulanger », dont des sbires (comme dans la passe il ne se mouille pas, il incite) ont reussi a diminuer la faible majorite du gouvernement precedent, les divisions inherentes aux partis, et les promesses inconsiderees du « boulanger » a qui plus personne ne fait confiance, ont alors abouti a la « divine surprise » d’une faible majorite de deputes au lieu d’un « match presque nul » comme depuis 2015. Le plus grand diviseur d’Israel est « le boulanger », tout ceci pour essayer d’eviter de payer (ce qu’a fait Olmert avant lui) pour des vetilles. Il a au moins reussi a reveiller une grande partie du peuple, contre ses manoeuvres. Esperons que le resultat sera positif …