Quand ce n’est pas Denis Charbit, c’est Ilan Greilsammer qui prend le relai sur Radio J pour faire dans la désinformation caractérisée, on devrait dire dans l’escroquerie intellectuelle.
Semble-t-il que ce sont là les talents nécessaires pour intégrer le clergé des milieux universitaires post-sionistes, des fondamentalistes de la « solution de deux Etats ». Dans cette interview du 3 avril 2023, à propos de la création d’une garde nationale qui pourtant a fait l’unanimité, Greilsammer voudrait faire croire qu’il s’agit d’une lubie du ministre Itamar Ben Gvir. La « milice de Ben Gvir », nous dit-il, dans une formule de dédain reprise allègrement par l’intervieweur, Steve Nadjar. C’est bien dommage pour Greilsammer et pour son interlocuteur Nadjar dont la mémoire n’est pas en mesure de remonter bien loin.
Effectivement, suite aux événements de mai 2021 notamment à Lod et dans les villes mixtes d’Israël, la décision de créer la garde nationale a été adoptée par le Gouvernement précédent, par le premier ministre Bennett en personne et entérinée par la plupart des partenaires de sa coalition de gauche. D’autre part, la création de la garde nationale est soutenue par d’anciens éminents militaires comme le Général de réserve Gershon Hacohen qui a réalisé une véritable planification opérationnelle sur ce projet et par l’ancien Chef d’Etat-major adjoint, le Général de réserve Ouzi Dayan, neveu du défunt Moshé Dayan.
Or depuis, rien n’a été concrètement fait sur le terrain ni par le Gouvernement Bennett ni par son successeur Lapid pour créer cette garde nationale.
Ben Gvir par contre est bien résolu à la créer. Vu l’escalade terroriste, les actions séditieuses à grande échelle, la masse de plus de 200 000 armes de guerre qui circulent au sein de la population arabe israélienne et qui compromettraient l’acheminement des équipements lourds et des forces de Tsahal au front, les forces de police sont structurellement incapables de prendre cela en charge. La création de la garde nationale est donc primordiale comme vient de le confirmer d’ailleurs le Premier ministre Netanyahou.
Par conséquent, si Greilsammer désire critiquer la politique du ministre de la sécurité nationale, pourquoi pas, si toutefois il est en mesure de ne pas sombrer dans son obsession contre Ben Gvir, récurrente dans pratiquement toutes ses interventions.
Au moment où j’écris ces lignes, on apprend que Léa Dee vient de succomber à ses blessures. Léah, que Dieu venge son sang, est la maman de Rina et de Maya Dee, les deux sœurs assassinées lors de l’attentat au carrefour de Hamra vendredi 7 avril.
Cette terrible nouvelle, cette atrocité, Léo Dee, le père qui enterre hier ses deux filles et qui ce soir ou demain enterrera sa femme, c’est une Shoah à l’échelle de cette famille de Olim de Grande Bretagne.
Une pensée nous assaille : si Greilsammer et consorts mettaient autant de passion à se mobiliser contre l’ennemi nazislamiste qu’ils le font contre Ben Gvir, jamais de la vie, ils ne saliraient de façon aussi abjecte le Ministre de la sécurité nationale.
Itamar Ben Gvir alors député lors des évènements de mai 2021, blessé à la tête par un jet de pierre au cours d’une émeute arabe dans le quartier de Shimon Hatsadik à Jérusalem
Quoi qu’on pense de la personne et de son parcours politique, une chose est certaine, Itamar Ben Gvir est mu par la motivation de mettre un terme à ces horreurs. La création de la Garde nationale entre dans ce cadre.
Quoi qu’ils déclarent pour faire bonne figure, ces intellectuels de gôche se sont délestés de tout sentiment de compassion juive. Le fait est qu’ils se foutent royalement des victimes du terrorisme. Jamais ils ne manifestent, ni se mobilisent politiquement pour elles. Juste quelques mots de condamnation pour la forme et dénués de toute émotion.
Créer un Etat arabe d’invasion dit « palestinien » sur notre terre d’Israël en Judée, Samarie et à Jérusalem pour la « cause palestinienne » des assassins de Léa, de Rina et de Maya Dee, c’est cela la priorité de ces universitaires dont fait partie Greilsammer. C’est leur raison d’Etat pour laquelle tous les sacrifices sont justifiés, la raison de l’Etat « palestinien » dans toute sa cruauté.
© Meïr Ben-Hayoun
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