43 ans après l’attentat de la rue Copernic, le procès s’ouvre lundi à Paris, mais sans Hassan Diab, l’unique accusé


TJ vous a très ( trop) rapidement parlé de « Rue Copernic. L’Enquête sabotée », le livre de Clément Weill-Raynal que nous rencontrerons bientôt.

Quarante-trois ans après l’attentat à la bombe contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, qui fit quatre morts et des dizaines de blessés le 3 octobre 1980, le procès s’ouvre lundi en France.

Hassan Diab ne devrait pas se présenter à l’ouverture des débats devant la cour d’assises spéciale de Paris, compétente en matière de terrorisme, qui devra donc le juger par défaut: l’universitaire libano-canadien Professeur de sociologie a signifié ce choix au Président de la Cour lors d’un interrogatoire préalable; il sera représenté à l’audiance par Me William Bourdon.

Pour rappel: Accusé d’avoir posé la bombe qui a explosé à proximité de la synagogue de la rue Copernic, Hassan Diab avait été extradé et incarcéré en France en novembre 2014 après une longue procédure.

L’homme bénéficia d’un non-lieu en janvier 2018 et était reparti libre au Canada, les juges d’instruction ayant considéré, contre l’avis du Parquet qui avait fait appel, que les charges réunies à son encontre n’étaient pas « suffisamment probantes ».

Hassan Diab, qui sera à partir de lundi jugé pour « assassinats, tentatives d’assassinats et destructions aggravées en relation avec une entreprise terroriste », encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Pour rappel encore: jamais revendiqué, l’attentat avait été attribué au FPLP-OS, Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales, un groupe dissident du FPLP.

Nous suivrons le procès.

Le verdict sera rendu le 21 avril.

Sarah Cattan

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