Hier 30 mars, et pour la deuxième fois depuis que Netanyahou a suspendu sous la pression de l’opinion publique le processus législatif, plusieurs milliers d’Israéliens manifestants, porteurs de drapeaux d’Israël et du parti Likoud, ont appelé le gouvernement à ne pas « capituler » dans les négociations sur la réforme en participant, à Tel Aviv, à une « Marche pour la liberté », nom donné à la manifestation de soutien à la réforme judiciaire.
A leur tour donc de faire le trajet des militants anti-gouvernementaux, du Musée d’art de Tel Aviv jusqu’à la rue Kaplan.
« Bibi, roi d’Israël », et « ils volent l’élection » étaient les slogans du jour.
Pour info, le ministre de la Sécurité nationale a demandé à la police de traiter les manifestants pro-réforme de la même manière qu’elle a traité les manifestants anti-réformes: « Les manifestations de ce soir sont importantes pour la démocratie, mais je demande à tous les manifestants de ne pas se laisser entraîner dans la violence et, à Dieu ne plaise, de ne blesser personne, ni les manifestants de l’autre camp, ni les journalistes », a-t-il affirmé via un communiqué et alors que des appels à la violence inquiétants avaient été relayés sur les réseaux sociaux peu avant.
Tribune juive
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