Danielle Khayat à Sarah Cattan. « La censure qui vous a frappée »…

Merci pour ce beau texte, Sarah. Et félicitations pour sa publication ici, en dépit de son refus méprisant dans l’ouvrage pour lequel il fut sollicité avant d’en être banni à raison de la personne de l’auteur c’est-à-dire vous. Ne pas supporter la critique au point de frapper d’interdit qui ose en émettre juge celui qui s’estime outragé, et absoud le critique. Mais la victimisation est à la mode, que voulez-vous, même si elle tutoie le ridicule et l’absurde.
La censure qui vous a frappée est inexcusable, elle est odieuse. Elle l’est davantage encore dans ce contexte. Quant à l’identité de son auteur, elle ne la rend que plus insupportable encore : le Vatican a renoncé à « l’imprimatur », mais l’exemple n’a pas été oublié, semble-t-il.
Il n’empêche : l’Histoire a retenu les noms des auteurs, pas de leurs censeurs.
Et nous nous souviendrons de votre texte, bien davantage que de votre censeur.

© Danielle Khayat, Magistrat à la retraite

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*