Ray Bradbury, Fahrenheit 451.
Éditions Denoël. Collection présence du futur. 231 pages.
Fahrenheit 451 est un roman de science-fiction « dystopique » publié en 1955.
Le titre fait référence au point d’auto-inflammation, en degrés Fahrenheit, du papier. Cette température équivaut à 232,8 °C.
L’histoire se déroule dans une société future dirigée par une dictature qui interdit la culture, d’immenses autodafés sont organisés, tous les livres devront être détruits.
Pour garder en mémoire les livres, les personnages apprennent par cœur les œuvres littéraires et prennent comme nom le titre du livre.
L’œuvre serait une allégorie et une condamnation du maccarthysme. Elle présente de nombreux points communs avec la situation aux États-Unis en 1952. En effet, dans l’œuvre, les intellectuels sont éliminés sur dénonciation de leurs voisins dans le but d’assurer la sécurité nationale (une seule parole, donc pas de naissance de mouvements de contestation) et le « bonheur commun ».
Le livre est adapté pour le cinéma en 1966 par François Truffaut.
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer un pouvoir généralement sans contraintes sur des citoyens qui ne peuvent pas atteindre le bonheur.
Une dystopie peut également être considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie ; l’auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) contemporain. De fait, la différence entre dystopie et utopie tient davantage à la forme littéraire et à l’intention de son auteur qu’au contenu : en effet, nombre d’utopies positives peuvent également se révéler effrayantes.
Le genre de la dystopie est souvent lié à la science-fiction, mais pas systématiquement, car il relève avant tout de l’anticipation. Ainsi, l’impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de dystopie toute œuvre d’anticipation sociale décrivant un avenir sombre.
Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont souvent tendance à faire croire qu’une dystopie est, par définition, la description d’une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Il existe cependant des contre-exemples et la critique est divisée quant aux relations entretenues entre la dystopie et les régimes politiques qu’elle vise. Que la dystopie soit par nature une critique d’un système politique ou idéologique précis (et en particulier une critique du totalitarisme) est un point qui demeure débattu dans les milieux universitaires.
Cette forme littéraire a été popularisée par des romans devenus des classiques du genre dystopique : par exemple, Le Talon de fer (1908) de Jack London, Le Meilleur des mondes (1932) d’Aldous Huxley, La Guerre des salamandres (1936) de Karel Čapek, La Kallocaïne (1940) de Karin Boye, Ravage (1943) de René Barjavel, 1984 (1949) de George Orwell, Limbo (1952) de Bernard Wolfe, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, Le Maître du Haut Château (1962) de Philip K. Dick, La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle, Soleil Vert (1966) de Harry Harrison, Un bonheur insoutenable (1970)… Entre autres…
Fahrenheit 451 déjà à l’œuvre en Amérique du Nord (USA + Canada) où ils brûlent ou réécrivent des livres
« Quand les wokistes entendent le mot culture, ils sortent leur revolver. »
En Angleterre, la réécriture des livres a déjà commencé.
Demain, ce sera le tour de l’UE.
Commentaire 11h04
Hého.