Enrico Macias : « Je n’ai rien oublié de ma ville natale, Constantine »

À 84 ans, le chanteur Enrico Macias réclame toujours son retour vers l’Algérie avant sa mort. À chaque occasion, l’interprète de « Non, je n’ai pas oublié » chante ses souvenirs d’enfance passée en Algérie, et exprime son dernier souhait: revoir sa ville natale, Constantine.

En effet, reçu par Patrick Simonin dans l’émission « L’invité », Enrico Macias, qui estime que les gens qui oublient leur passé et leurs identités ne sont pas « des gens bien », revient encore une fois sur son souhait de visiter un jour l’Algérie, une dernière fois avant sa mort.

Enrico Macias : « Je souhaite que ma famille aille dans les lieux de mon enfance »

Dans le passé, Enrico Macias a raté à plusieurs reprises l’occasion de revoir sa ville natale. Plein de regrets, il ne cesse de se remémorer les souvenir de son enfance en Algérie dans les nombreuses émissions où il a été invité. C’est le cas également dans son dernier passage à la télévision.

Interrogé par Patrick Simonin sur ses souvenirs d’enfance, Enrico Macias déclare n’avoir rien oublié de sa ville natale: « Chaque millimètre carré de ma ville natale, Constantine, je ne l’ai pas oublié », a-t-il insisté, ému, les larmes aux yeux. Se rappelant son enfance, en train de jouer, pieds nus, avec « des boites de sardines », il raconte que son adolescence a été adoucie par la musique du Cheikh Raymond. Des moments forts qu’il partageait avec ce maitre de la musique andalouse, mais aussi avec son père.

Pour le chanteur de « Enfant de tous pays », « quand on sait qu’on ne peut pas retourner quelque part, le choc est double ». En effet, Enrico Macias estime que c’est trop dur de savoir qu’on ne peut pas revivre des souvenirs qu’on a eus: « C’est une première mort », renchérit l’enfant de Constantine. À ses 84 ans, ce dernier espère au moins que sa famille aille dans les lieux de sa famille.

« Non, je n’ai pas oublié »

Enrico Macias insiste sur le fait de n’avoir rien oublié de sa terre natale: « Si je n’y retourne pas, je ne vois pas pourquoi j’irais me reposer éternellement là-bas », a déclaré le chanteur qui souhaite se rendre en Algérie de son vivant. Interrogé sur la première chose qu’il rêve de faire en Algérie, l’octogénaire nostalgique de Constantine fait part de son souhait de visiter la tombe du Cheikh Raymond, de l’embrasser, et de finir, avec sa famille, son deuil.

Parlant de ses débuts sur la scène, Enrico Macias a fait savoir que la musique l’a beaucoup aidé pour adoucir ses blessures du passé, mais aussi pour « survivre ». Notamment, survivre à l’absence des gens qu’il aime, à son départ d’Algérie et à la douleur de quitter l’odeur de sa ville natale.

https://www.algerie360.com/enrico-macias-je-nai-rien-oublie-de-ma-ville-natale-constantine/


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5 Comments

  1. Il nous emmerde avec son Algérie bien aimée. C’est lui qui a fait le choix de la quitter. Alors qu’il y retourne et cesse de nous prendre la tête avec ça.

    • les algériens refusent qu’il mette les pieds à Constantine parce que Enrico est un admirateur fidèle d’Israel. un « sioniste » mot valise pour juif !

  2. Certains devraient lire ou relire les trois exils de benjamin stora.

    L’exil ou l’exode bien que très difficile c ‘est une merveilleuse source d’ inspiration, elle nourrit la créativité et renforce l’intelligence émotionnelle.
    L’exil ou l’exode fait que l’être humain développe de merveilleuses ressources et potentiels, comme d’être capable de comprendre tout en finesse que souvent les, exilés ont le sens de la nuance et échappe à toute pensée binaire.

    C’est une richesse supplémentaire au niveau de la compréhension de tout ce qui nous entoure qui est conférée par la condition d’exiles.

    Les, exilés développent de très grandes capacités comme celle de rapidement s’adapter et l’art de la nuance est leur mantra.

  3. Enrico, mon Ami, cesse de regarder le rétroviseur de la voiture de l’Avenir.
    Allume plutôt tes phares et regarde devant toi, le destin de notre Peuple est déterminé par une boussole qui oriente le Cap vers des horizons où notre Identité peut le mieux s’épanouir, le Pays où les boucliers sont munis de l’Etoile de David.
    Ne regarde plus en arrière, cher Ami, la nostalgie pour notre Pays natal est néfaste parce que ceux avec qui tu crois « partager » encore des souvenirs ont défertilisé les mémoires composant son Histoire, la Juive et la Berbère.
    Je t’embrasse et je te félicite pour la passion que tu portes à tes Racines. Hubert HABIB.

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