Kamel Bencheikh. 19 mars 2012 / 19 mars 2023

En spéciale dédicace pour mes amis Richard Malka et Boualem Sansal, combattants inusables et inlassables pour l’instauration d’une laïcité sans souillure et contre cet islamisme qui a comme projet politique de mettre à genoux la République une et indivisible, notre bien le plus précieux.

Le 19 mars est une date symbolique pour ceux qui ont comme perpective de lisser les liens passionnels et, ô combien complexes, qui ont toujours constitués les relations entre l’Algérie et la France puisque c’est à cette date, en 1962, que le général De Gaulle a mis fin à la très longue et très meurtrière guerre d’Algérie.

C’est aussi et surtout pour moi le souvenir de cette tuerie de l’école juive Ozar Hatorah située dans le quartier de la Roseraie à Toulouse.

J’ai une pensée très forte pour le rabbin Jonathan Sandler, 30 ans, et pour ses enfants Gabriel, 3 ans, et Arié, 6 ans. Je pense très fort à Myriam Monsonégo, cet ange de 8 ans, abattu à bout touchant d’une balle en pleine tempe.

Ni les ignobles islamistes qui grignotent chaque jour chaque pouce de terrain à découvert ni leurs complices Islamo-gauchistes, totalement hors sol, qui sont complètement déconnectés de la réalité nationale, n’auront la moindre pensée pour ces victimes de cette guerre que l’islamisme a décidé de mener sur notre sol contre ceux qui mettent la Raison au-dessus de toute foi.

Nous ne céderons pas un seul pouce de terrain de notre laïcité parce que nous sommes toujours ensemble, réunis comme les doigts d’une seule main, pour cette idée toujours aussi neuve de 1905.

© Kamel Bencheikh

Kamel Bencheikh est poète et écrivain. Né à Sétif en Algérie, il vit à Paris. Il est chroniqueur au Matin d’Algérie. Il a publié plusieurs livres, dont Là où tu me désaltères, recueil de poèmes (éditions Frantz-Fanon 2022), L’Impasse, son dernier roman (éditions Frantz-Fanon, 2020), La Reddition de l’hiver, recueil de Nouvelles (éditions Frantz-Fanon, 2019) ; également des ouvrages de poésie : Préludes à l’espoir (Éditions Naaman, Coll. « Création », Canada, 1984), Jeune poésie algérienne. Anthologie de la poésie algérienne de langue française, introduction et choix par Kamel Bencheikh (Revue Traces), Poètes algériens d’expression française (Magasin Général Éditeur). Il a aussi contribué aux ouvrages collectifs La Révolution du sourire (Éditions Frantz Fanon, 2019) qui rassemble dix auteurs et journalistes algériens et Les années Boum (Éditions Chihab, 2016), réalisé sous la direction de Mohamed Kacimi, organisé autour de textes personnels d’auteurs ayant vécu la période Boumediene.

Kamel Bencheikh est à l’initiative d’un appel pour la laïcité en Algérie.

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1 Comment

  1. Mr Bencheikh, malgré tout mon respect, la laïcité est morte en 2017. Ce n’est plus qu’un mot, un bout de papier que le gouvernement, les grandes mairies et les médias foulent aux pieds tous les jours.

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