Aussitôt prononcé, le 49.3 a déclenché la révolution.
Anna Hidalgo avait disposé des poubelles à brûler dans toute la ville.
Pour les casseurs d’extrême gauche, c’était bien organisé.
Ils attendaient le moment de semer le chaos, ils l’ont trouvé.
Un article de la Constitution qui déclenche des émeutes, ça en dit long sur le sentiment d’impunité et l’obsession révolutionnaire de ces enragés.
Savoir que le 49.3, ce n’est pas la loi martiale!
En ce cas précis, il était inévitable.
Si la loi avait été votée avec 1, 2 ou même 3 voix d’écart, elle eût été considérée comme illégitime.
Aussi le 49.3 était inévitable.
Sauf qu’il a été amené de la pire des façons.
Toute la semaine qui précédait les vœux, on eu l’impression que Macron et son gouvernement s’acharnaient à le dégilitimiser avant de l’utiliser.
De toute évidence, il ne fallait pas faire usage d’une calculatrice pour savoir que la majorité ne serait pas au rendez-vous.
Alors, pourquoi n’avoir pas préparé les esprits à cette issue finale?
Aveuglement stratégique?
Faute tactique?
Sans doute les deux !
Hier, les retraites,
Demain, l’immigration!
Nous voilà revenus au soir du second tour des législatives, quand la France a choisi de ne pas donner une majorité à Emmanuel Macron.
Tout ce qui arrive c’est Retour à la Case départ:
La colère sociale en plus!
© René Seror
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