Daniel Sarfati. « La Meguila d’Esther », préfacée et commentée par le rabbin Rivon Krygier, et illustrée par Gérard Garouste

Pour la fête de Pourim, il est coutume de s’offrir de petits cadeaux.

Gâteaux, friandises dans des sachets, quelques pièces de monnaie…

En plus d’un paquet de réglisse ( j’adore ça ), j’ai reçu un livre ( j’adore ça ) : « La Meguila d’Esther », préfacée et commentée par le rabbin Rivon Krygier, et illustrée par le peintre Gérard Garouste.

C’est une drôle d’histoire, Pourim, où tout est dissimulé ou inversé.

Ne serait-ce que le titre : Meguilat Esther, qui peut se traduire comme le rouleau d’Esther.

Ou alors se lire : « Guilouï ha nistar », dévoilement/ révélation de l’occulte, de ce qui est caché.

Le nom de Dieu n’apparaît jamais dans cette histoire d’un pogrom qui au dernier moment n’a pas eu lieu.

Alors, un miracle laïc ?

Non.

Dieu se cache et veille derrière chacun des mots.

Pour Rivon Krygier, la lecture de la Meguila permet de déceler « la trace de Shekhina ( la présence divine ), enfouie dans les ténèbres de l’Exil ».

A Pourim, il faut se déguiser, paraître l’inverse de ce que l’on est.

Moi l’impie, j’ai fait comme si j’étais religieux et j’ai lu avec mes enfants la Meguila d’Esther, en faisant de longues pauses pour admirer les magnifiques gouaches de Gérard Garouste.

© Daniel Sarfati

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