« Il a écrit un édito en faveur de la réforme judiciaire de Netanyahou. Haaretz, le journal préféré de la gauche et des humanistes, l’a licencié », écrit Gaia sur Dreuz à propos de Gadi Taub.
Gadi Taub est un historien israélien et un commentateur (essentiellement) conservateur qui écrit pour Haaretz depuis des années. Il a également écrit en faveur de la réforme judiciaire pendant des années.
Mais cette semaine, après avoir soumis un article d’opinion sur le sujet à Haaretz, celui-ci l’a licencié.
En début de semaine, Daled Amos a écrit que Haaretz avait abandonné toute prétention au journalisme et à l’objectivité, en se basant sur le tweet d’une lettre de Amos Schocken, éditeur de Haaretz.
« Cher lecteur de Haaretz,
En dépit des espoirs – et des votes – de près de la moitié de l’électorat israélien, Benjamin Netanyahou a remporté les dernières élections israéliennes et, depuis qu’il a pris ses fonctions de Premier ministre, il s’est mis à l’œuvre avec ses partenaires d’extrême droite pour mettre en œuvre une série de politiques radicales qui menacent de changer la nature de la démocratie israélienne, peut-être de manière irrévocable.
La nouvelle aile droite d’Israël, qui a renoncé à son héritage de droite libérale, a basculé vers le nationalisme, l’illibéralisme et l’autoritarisme. Nous avons maintenant un premier ministre en exercice qui fait l’objet d’un procès pénal en cours et qui espère échapper à la justice. Nous avons un gouvernement qui fait pression pour saper l’État de droit en Israël, pour mettre fin à la séparation des pouvoirs, à l’indépendance des tribunaux et des juges, et pour écraser la liberté d’expression.
Il nous incombe de combattre ces politiques et les propositions encore pires qui prennent forme parmi les membres de la coalition gouvernementale. Cette lutte doit s’appuyer sur les reportages et les analyses sans égal et sans crainte qui constituent notre mission depuis plus d’un siècle.
À Haaretz, nos journalistes dévoués sont sur le terrain tous les jours pour défendre un Israël libre et démocratique – et le travail que nous faisons dépend du soutien de lecteurs comme vous. Nous vous invitons à devenir un partenaire de ce travail essentiel en vous abonnant dès maintenant à Haaretz.com. Nous devons agir ensemble, et nous devons agir maintenant.
Merci,
Amos Schocken »
Le célèbre blog sioniste Elderofziyon a répondu :
« Mots manquants dans la description de la mission de Haaretz par Amos Schocken :
- Vérité
- Objectivité
- Exactitude
- Équité
Elderofziyon ajoute cette réflexion, qui s’applique à la plupart des médias du monde – largement phagocytés par la gauche :
« Je suis peut-être vieux jeu, mais je ne veux pas que mon journal me dise ce que je dois penser. Et certainement pas un journal qui s’acharne à ne rapporter qu’un seul côté d’une question importante.
J’avoue avoir été agréablement surpris lorsque, plus tard dans la semaine, Haaretz a publié une longue interview de l’architecte de la réforme judiciaire, Simcha Rothman. L’interviewer était combatif et condescendant, mais au moins Haaretz a publié les paroles de Rothman.Mais nous voyons maintenant que Haaretz n’a autorisé cette interview que parce qu’ils pensaient que la position de Rothman était contrecarrée par les mots de l’intervieweur. Autoriser un article d’opinion en faveur de la réforme judiciaire, c’est dépasser les bornes pour Haaretz ».
Interviewé par le magazine israélien Now 14, voici ce qu’il déclare :
« J’ai envoyé un article dont la conclusion est qu’il n’y a plus de démocratie en Israël, et que la réforme judiciaire est donc une tentative de la ramener en Israël. En réponse, j’ai reçu une série de questions de la part du rédacteur en chef, une sorte de vérification des faits concernant mon article.
Le jour même où j’ai reçu la liste de questions du rédacteur en chef, y compris l’affirmation selon laquelle j’étais erroné et trompeur, j’ai été invité à dîner avec un de mes amis, juge à la retraite. Au dîner, il y avait un autre juge à la retraite et deux des plus grands juristes d’Israël, une excellente occasion de me tester.
Je leur ai présenté les questions [de Haaretz] et j’ai noté des points. Le soir, je me suis assis avec mon ami Nissim Sofer et j’ai écrit au rédacteur en chef une réponse à toutes les questions. Qu’est-ce que je peux vous dire ? Un petit document de séminaire, avec des citations et des références.
Le journal Haaretz a répondu : « Merci pour cette réponse détaillée, mais nous ne voulons pas publier l’article, car la démocratie est maintenant sur la défensive ». En gros, ils disent : Nous voulions affirmer que vous mentez, mais la vérité est que nous mentons et qu’il est désormais interdit de dire la vérité, alors fermez-la.
Alon Idan, rédacteur en chef de la section « Opinion » du journal, a écrit à Taub : « Le récent changement de gouvernement s’est accompagné d’une attaque agressive et immédiate contre la démocratie israélienne, telle que nous la percevons à ‘Haaretz’. Le désir d’affaiblir le système judiciaire à l’aide de mesures extrêmes prises unilatéralement et sans retenue, nous oblige, en tant que média, à nous défendre contre ce qui, à nos yeux, sera perçu comme un coup de régime… en termes de démocratie défensive, nous pensons que l’heure est à la défensive ».
Haaretz l’admet : Il n’est pas intéressé par la vérité, l’objectivité, l’exactitude ou l’équité.
Malheureusement, bien qu’il s’agisse d’un exemple extrême, c’est ce que nous constatons dans la plupart des médias grand public. Les gens sont considérés comme trop bêtes pour se faire leur propre opinion, alors les arbitres autoproclamés de la moralité choisissent ce que le public est autorisé à voir.
J’admets qu’il est parfois frustrant d’essayer de rechercher et de publier des faits quand tant de gens semblent préférer les récits et que la perception l’emporte sur la vérité ».
© Traduction de Gaïa pour Dreuz.info.
Lu et relu ce commentaire . Jamais lu un texte aussi révélateur ! Vous me faites pensez à Kalman un roannais imbu de sa personne et qui est interdit de commentaire chez Tribune juive. Les commentaires sont publiés pour compléter une information ou la mettre en débat. Mais sans agressivité et avec bcp de politesse . Tribune juive c’est gratuit mais c’est réservé aux lecteurs bien élevés ! Allez jeter votre venin ailleurs !
Mais André! C’est bien évidemment Kalman qui, dès qu’on a le dos tourné, s’en vient tenter d’écrire, ici, sur Causeur etc… Regardez que diable son adresse IP! Sous ses multiples pseudos, « Marie », « Josette », « Carla », c’est lui et toujours lui: Kalman de Nantes. La prochaine fois je dépose une plainte. Corbeille.
Quand je jette un coup d’œil sur le Times of Israël, j’ai parfois l’impression de lire la presse française…
Dreuz est un media au moins aussi serieux que les sacs a bobards comme libé ou l immonde que semble affectionner notre bobo du jour : Mr Thomas Z ( pour costa gavras ou pour zemmour😂)
Neanmoins il a raison de vous demander plus de rigueur dans les titres ou les noms de famille qui varient parfois .
Ces journaux d’opinions comme Haaretz ou le Monde ou Libération discréditent le journalisme, car pour moi un journaliste ne devrait jamais mentir avoir une opinion ne
signifie pas calomnier mais malheureusement c’est ce qu’ils font concernant Israël avec leurs façons de présenter ou tordre les faits pour qu’ils corroborent leur vision selon leur agenda idéologique.
On ne peut effeçtivement plus parler de » journaux » mais plutot d organes politiques , et donc , lorsque l ensemble de ces organes expriment les memes opinions , d organes de propagande .
Reste a determiner pour qui ou pour quoi travaillent ces machines ?
la preuve de la democratie de la gauche il suffit de lire l’article
Israel a raison de refaire sa justice et la haute cour car tout est dans les mains d’une secte
Il est clair que c est la gauche qui tient la cours suprême qui s autotrophe renouvelle par copinage à gauche
Tout ceci doit cesser le plus vite possible