Lorsqu’on perd les élections…
Lorsqu’on perd les élections, l’urgence est alors de réfléchir aux raisons de l’échec: Non seulement l’équipe au pouvoir ne l’a pas fait au fur et à mesure que s’écoulait “son temps”, mais encore aujourd’hui elle bat le pavé, contestant tout à la fois ce qui est très contestable mais aussi ce qui est hors sujet.
Ceux qui ont perdu le pouvoir, voyant s’approcher ce qui était pour eux la menace de la destruction de la démocratie, auraient dû mettre leur âme, leur coeur et leur compétence politique à le garder précieusement, ce pouvoir qu’ils avaient enfin conquis.
Aujourd’hui, au lieu que de s’opposer sur les bancs de la Knesset ou par le biais de Tribunes et manifestations dignes de ce nom et porteuses de propositions, ils nous montrent pourquoi ils ont perdu.
Preuve en est, parmi d’autres hélas, le fait d’être incapables de maitriser leurs ouailles, Preuve en est ces images dépourvues de toute dignité et porteuses du seul désir d’en découdre, Preuve en est l’anecdote navrante qui les voit s’étrangler de rage parce que… l’épouse du PM a osé … aller chez le coiffeur en ces jours où le pays sombre dans le chaos.
Lorsqu’un Bolsonaro s’était permis de moquer l’épouse du Président français, c’est tout un pays qui à coups du hashtag #disculpaBrigitte a montré le digne visage du peuple brésilien.
S’en prendre à l’épouse d’un Président en exercice? Et demain à son fils alors?
L’auteur de ces quelques lignes n’aurait jamais cru avoir un jour à se poser en défense d’une Sarah Netanyahu. L’ineptie conjuguée à a violence des faits l’y oblige et nous oblige tous.
Quelle honte.
Se voir acculé à demander publiquement aux manifestants de “laisser sortir du salon de coiffure Sarah Netanyahu”: Lapid s’y est résolu pourtant, comprenant que s’en prendre à la “Marie-Antoinette israélienne” était in fine du plus mauvais goût.
“Je ne laisserai pas Israël atteindre le point de non-retour”, répète le Président Herzog…
Sarah Cattan
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