Preuve s’il en est de l’indicible gravité de la crise politique qui traverse Israël, c’est Daniel Sibony qui, à son tour, propose une « sortie », une « voie » à envisager: « Revenir aux fondamentaux », propose-t-il, Tenir compte du « peuple », Se souvenir des principes fondateurs du judaïsme, en appeler à « la grâce ».
Les publications de Daniel Sibony, philosophe et psychanalyste français, concernent aussi bien la psychanalyse que la philosophie (Bergson, Heidegger, Lévinas), le judaïsme, l’islam et le conflit israélo-palestinien: Proche-Orient : psychanalyse d’un conflit, Seuil, 2003. L’Énigme antisémite, Seuil, 2004. Le Grand Malentendu. Islam, Israël, Occident, Odile Jacob, 2015. Question d’être. Entre Bible et Heidegger, Odile Jacob, 2015. Un certain « vivre-ensemble ». Musulmans et juifs dans le monde arabe, Odile Jacob, 2016. Coran et Bible en questions et réponses, Odile Jacob, 2017.
Il n ‘y a pas de crise politique, la gauche est mauvaise perdante et profite du pretexte de la réforme judiciaire pour ‘bordeliser’ le pays comme dirait Mr Darmanin, cela d’autant plus, que cette réforme est nécessaire, car il n’est pas normal,que dans une démocratie, des juges non élus puissent décider du bien fonde des lois, car si on accepte ce principe, autant supprimer la Knesset, car elle ne pourrait plus rien décider et la, ce serait la fin de la démocratie et la mise en place d’une dictature des juges. Je rappellerais, que le peuple israélien a du supporter un Benett, qui a trahi ses électeurs, refait sa maison aux frais des contribuables, fait interdire les manifestations a proximité de son domicile, je rappelle, que lors de son précédent mandat Netanyahou n’a jamais interdit les sittings devant la résidence du premier ministre et que dire du mépris de Libermann à l’encontre des juifs orthodoxes. Donc, la gauche doit admettre, qu’elle a perdu les élections et retenter sa chance lors du prochain scrutin.
c’est vrai, « la gauche est mauvaise perdante » mais soyons exacts et justes:
1. « que le peuple israélien a du supporter un Benett, qui a trahi ses électeurs » – Faux, enfin un élu qui a su mettre son ego de cote pour unir des parties pas toujours d’accord. Ceci a la joie de beaucoup de ses électeurs.
2. « fait interdire les manifestations a proximité de son domicile » – Faux, les manifestations a son domicile n’ont jamais cessées, elles ont été misent en proportion par le Shabak.
3. « refait sa maison aux frais des contribuables » – Faux, c’est un Fake news, les seuls changements aux frais des contribuable étaient pour des mesures de sécurité et décidés par le Shabak.
Enfin un commentaire a peu pres equilibre dans ce concert d’adorateurs de la famille imperiale de Bibi et de ses associes populistes-messianiques. Comme si « la gauche », y compris celle qui a fonde Israel, etait une maladie honteuse, et incluait des gens plus a « droite » que la majorite du Likoud (Saar, Benett, Lieberman entre autres) selon les criteres francais. En fait l’opposition a Bibi est composee en majorite de gens plus honnetes que la plupart des politiciens et qui furent dans un passe recent ses collaborateurs, mais qui ont commis l’erreur de croire en ses promesses (lesquelles, selon Chirac, n’engagent que ceux qui y croient). Le tragique de la situation actuelle est que les changements profonds que la majorite parlementaire essaye de mener au pas de course (sachant bien que ce « miracle » ne se reproduira pas, et qui ne font pas credit a Bibi) mettent en danger la survie meme de l’Etat d’Israel. Dans le meilleur des cas on arriverait a deux etats, un etat democratique laic raisonnable, protege par son armee, et un etat « juif » religieux messianique, a la garde de Dieu; chaque etat contribuant au prorata de ce qu’il produit. La situation est certes pire du cote palestinien, partage entre un Hamas qui a obtenu une majorite relative lors des dernieres elections a peu pres libres et en a profite pour liquider les militants du Fatah a Gaza et prendre la population locale en otage, et une « Autorite Palestinienne » corrompue dans ce qui reste sous son controle (relatif) dans une partie de la Cisjordanie. Mais ce n’est pas une raison pour jouer une politique du pire, a courte vue.
c’est bien vrai ! L’opposition à Netanyahu est surtout organisée par des politiciens de droite promus par le Likoud et que Netanyahu a bercé de promesses impossibles à tenir ! ils voulaient tous être grand calife à la place du calife . Ils ont été bernés et ils sont apoplectiques de rage . Leur réaction au retour au pouvoir de celui qu’ils haïssent ne peut s’expliquer autrement : d’abord ils lui ont organisé des procès de malversation et comme ça ne suffisait pas ils se sont tournés vers les juges pour essayer de transformer leur défaite en victoire . ils ont encerclé sa maison tous les soirs en hurlant leurs insultes et ensuite ils ont empêché sa femme de sortir d’un salon de coiffure ! Le Président Herzog doit prendre ses responsabilités ! 4 mois Premier ministre Lapid suffoque d’avoir perdu à cause de la gauche désunie !
Mais un point important est que Netanyahou n’a pas commis de grave infraction. Il est depuis toujours la cible d’une police et d’une » justice » qui sont résolument de gauche et ne peuvent admettre que le pouvoir ne soit pas à gauche. Donc dès que la gauche échoue aux élections, elle se doit à elle-même de tenter de discréditer le gouvernement par d’autres moyens.
Quant à la Cour Suprême, elle a été créée par des Juifs allemands antisionistes qui se sont réfugiés en Palestine pour échapper au nazisme, mais sans aucun idéal sioniste. Puis ils se sont arrangés pour désigner en pratique eux-mêmes leurs successeurs. Ainsi la Cour Suprême israélienne est une annexe de l’extrême gauche israélienne.
La gauche est très mauvaise perdante
La population a voté et il n’y a pas de raison ni discussion ou de manifestations israéliennes qui refusent en bloc ce choix démocratique
Par ailleurs les magistrats ont un rôle de controle de l’applicabilité des lois votées par des élus
Mais le rôle de cette cour suprême n’est pas de donner son avis sur un choix politique mais analyser la recevabilité d’un texte sur le plan juridique
Par ailleurs la nomination d’un juge n’est pas du copinage ou un droit d’aînesse, on peut donc conclure que la loi doit changer pour respecter la démocratie
Lapid : 4 mois Premier ministre ! c’est vraiment peu pour un ambitieux qui se prend pour Macron ! C’est un mauvais perdant et il agite ses partisans partout tous les jours , même devant les salons de coiffure . Donner le dernier mot à des juges non élus est une hérésie anti démocratique . Le Président Herzog doit « trouver le passage » comme l’écrit si bien Daniel Sibony. Quant à Lapid il a échoué à rapprocher 2 partis de gauche alors que Netanyahu a déployé son talent pour convaincre deux partis de droite de s’unir . Quand on a perdu , on se retire dignement et on travaille un nouveau programme. Au lieu d’inquiéter et d’humilier tous les admirateurs d’Israel!
Partout au monde la gauche quand elle perd des élections fomente des troubles et crée de l’agitation pour espérer regagner le pouvoir. Tout ce qu’elle obtient en général c’est affaiblir son pays. Depuis deux siècles, la hoche a toujours amené les guerres et les crimes d’état
deux bémols au texte de Daniel Sibony
1° le Peuple n’est pas la majorité électorale ni une personne ayant une volonté unique et homogène
2° l’État de droit est le pilier le plus précieux des démocraties libérales qui sont contestées par l’illibéralisme populiste
De toute évidence les mots « État de droit » et « démocratie » sont mangés à toutes les sauces…Ce qui est certain c’est qu’il n’en existe plus du tout en Angleterre, en France (*) et dans l’UE devenus en outre des régimes totalement illiberaux (censure de l’information, diabolisation de toute opposition républicaine ou démocratique, non respect des votes etc)…Espérons qu’Israel reste une démocratie et un État de droit…c’est-à-dire l’opposé de là où je vis.
(*) ou alors la Turquie et le Pakistan en sont aussi…
Le terme État de droit étant sans cesse mis en avant, il faudrait peut-être rappeler une fois pour toute sa signification. Un État de droit répond à cinq critères : 1) la présence d’une pyramide des normes (par ex telle loi nationale doit être conforme aux traités internationaux en rapport) 2) la séparation des pouvoirs judiciaire et politique 3) L’EGALITE DEVANT LE DROIT : la loi est la même pour tous, qu’elle protège ou puisse. 4) l’Etat lui-même doit respecter ses propres lois 5) la responsabilité des gouvernants : ceux-ci engagent leur responsabilité en adoptant des lois et en mettant en œuvre une politique.
Le point 4 est incompatible avec la corruption (sous toutes ses formes) au niveau des institutions. Or pas besoin d’aller à Kiev ou Moscou pour trouver de la corruption : la France est un pays extrêmement corrompu à tous les niveaux. Et elle l’est de plus en plus : depuis 2017 le pouvoir est de plus en plus intouchable.
Point 3 : dans des pays où la loi s’applique pour tous, des horreurs comme les viols collectifs de Telford en Angleterre ou l’affaire Sarah Halimi (ex parmi une infinité d’autres) en France et la façon dont elles sont traitées par les autorités, les médias et la justice seraient tout simplement impossibles et inenvisageables. Faut-il faire un dessin ? L' » » »antiracisme » » » raciste et l' »intersectionnalité » sont la négation absolue du principe d’égalité devant la loi : un État de droit ne considère pas que le racisme est à géométrie variable. Un État de droit ne sacrifie pas une partie de sa population « non racisée » pour des impératifs idéologiques ou electoraux. Un État de droit ne criminamise pas les victimes et ne victimise pas les bourreaux.
Ce qui ramène au point 2 (dans un État de droit le système judiciaire ne peut pas chercher à étouffer des affaires ou certains faits pour des raisons politiques) et au point 4 : dans un État de droit, le pouvoir a l’obligation de répondre de ses actes (ou absences d’actes) : il ne cherche pas à se dédouaner de ses fautes (voire complicités de crimes) en parlant de « récupération », de « populisme » ou que sais-je.
Dans un tout autre registre, le principe d’égalité devant la loi exclut les discriminations et les maltraitances à l’égard des handicapés. Or dans ce domaine la France fait malheureusement partie des champions (dans le mauvais sens). Sa façon de traiter certains handicaps viole d’ailleurs cetaines règles internationales (point 1).
Exemples non exhaustifs. Donc le fait de qualifier la France, la Belgique ou la Grande Bretagne (et j’ose à peine parler des USA…) d’Etats de droit révèle………
Ne criminalise pas les victimes (faute de frappe)
@Jérôme O
En matière de crimes et agressions racistes (cad basées sur la couleur de peau ou la religion, réelle et supposée), il existe une loi tacite : « Seul le blanc est raciste. Le non-blanc ne peut pas être raciste ».
_ quand des crimes ou des actes antisémites ont lieu, c’est l’identité du coupable qui importe aux médias, aux associations et au gouvernement : si les meurtriers de Sarah Halimi, René Hadjadj et Jeremy Cohen avaient eu les cheveux blonds ou roux, vous pouvez être sûrs que cela aurait fait la une de la presse internationale…Personne n’aurait essayé d’étouffer l’affaire Sarah Halimi si Kobili Traore s’était appelé Michel Durand !
_ il existe d’innombrables témoignages (je connais personnellement une femme à qui cela est arrivé) de Blancs victimes d’agressions racistes et dont les plaintes ne sont pas prises en compte par les associations « antiracistes », la police…Plusieurs cas avérés de viols à caractère raciste où le motif raciste a été volontairement tu parce que la victime était blanche puisqu’officiellement le « racisme anti blancs n’existe pas ».
La plupart des victimes ne s’adressent même pas aux associations sachant à l’avance l’accueil qui leur sera réservé.
Donc oui l’antiracisme est le synonyme moderne de racisme et l’égalité devant la loi est inexistante. Même chose en cas de litige opposant employés pauvres ou sans emploi à des patrons ou des administrations appartenant à l’Etat…Aucune personne en contact avec la réalité du terrain social ne croit en l’égalité des droits.
On ne parle de « vivre ensemble » et « d’Etat de droit » à tout bout de champ que dans les pays où ces choses n’existent pas ou n’existent plus.
Bonjour,Il est temps que le président actuel parte. Il défend son poste et non son peuple.
Il doit accepter soit partir ou accepter de partager le pouvoir.
Israelne sera jamais en sécurité avec ce présidentIl faut accepter un état palestinien à
cite d’israel sinon il n’y aura jamais la paix dans cette régionvoila renée zemirou
n
C’est hélas pas vrai ! Les arabes n’accepteront jamais un petit État palestinien démilitarisé et Israël ne peut rien accepter de plus ! Alors ? La guerre et le terrorisme pendant un siècle puis un autre siècle puis….