Richard Prasquier. « Honneur aux Ukrainiens »!

« La vérité est de notre côté ». C’étaient les derniers mots   prononcés par le Président Poutine dans son adresse sur l’Etat de la Russie, un discours peu inspiré, alignant des considérations géopolitiques à sa façon, à savoir que l’Ouest a toujours été russophobe, comme en témoigne déjà  l’attitude de l’empire Austro Hongrois au 19e siècle (oui, c’est dans le discours…). Au tableau idyllique de la nation russe, unie comme un seul homme  et fidèle  à sa glorieuse histoire,  à une injonction aux oligarques de quitter l’Ouest pour aider la mère-patrie, s’ajoutait l’inventaire disparate d’un état nounou, soucieux  des allocations logement, de la réfection des immeubles et du développement des jardins d’enfants, de science et de culture  avec des artistes qui doivent évidemment travailler  dans la plus grande liberté de création.

Quel contraste  entre cette Russie pacifique et humaniste et l’Ouest oppresseur, comme ces néo-nazis ukrainiens qui tiennent leur population en otage et la transforment en matériel jetable! L’Ouest plongé dans les déviations sexuelles et la pédocriminalité, qui s’est rendu coupable de crimes impardonnables en Irak, en Syrie, en Libye, en Yougoslavie et ailleurs…

L’Ouest qui a commencé le conflit, en montant un coup d’état en 2014, puis en livrant à l’Ukraine des armes qui terrorisent les malheureuses populations du Donbass qui cherchent à préserver leur langue et ont unanimement voté pour leur incorporation dans la Russie. 

Celle-ci n’a fait que riposter pour éviter la guerre que l’Occident avait concoctée et d’ailleurs les Occidentaux ont cyniquement reconnu que leurs négociations avec la Russie n’étaient que de l’enfumage…

J’ai vu personnellement Poutine déclarer que la Russie était le seul pays au monde sans antisémitisme. et j’ai été estomaqué par sa capacité à mentir sans ciller. L’an dernier, il prétendait qu’il n’avait rien à voir avec le groupe Wagner. Il est cohérent avec lui-même.

Ceux qui écoutaient ce discours de Poutine, tous des privilégiés du régime, croyaient-ils à ce qu’il disait? Je me suis posé cette question, en les voyant sérieux, silencieux, plongés dans d’apparentes réflexions et applaudissant avec discipline mais sans enthousiasme ce que remâchait leur Président. En régime d’autocratie c’est une question assurément sans importance. Pour soutenir une politique, il ne faut pas forcément y croire. Il suffit de croire en celui qui vous enjoint de croire,  autrement dit le chef, ou plus exactement encore, être assuré que le chef est bien le chef. C’est  agréable car le chef promet un avenir radieux, c’est rassurant car  les amis et la télé vous récitent le même narratif,  c’est tranquille car vous n’avez pas peur d’être emprisonné, voire pire, c’est confortable car vous ne risquez pas de perdre vos privilèges, grands ou minuscules. 

Il y a une logique à être un zombie quand on habite la Russie.  Il n’y en a pas à devenir poutinolâtre dans nos pays où l’information est ouverte. On est alors un idiot utile, un idéologue hors sol ou un simple mercenaire.

Il est une modalité  atténuée et fréquente d’adhésion au discours poutinien, c’est l’insistance sur la responsabilité de l’Occident dans le chaos russe post-soviétique. C’est mettre le doigt dans l’engrenage complotiste. Les Occidentaux présents en Russie après la chute de l’URSS n’étaient probablement pas tous des philanthropes, et beaucoup cherchent des occasions de s’enrichir, mais en quoi l’Occident en tant que tel serait-il responsable de la kleptocratie qui a suivi la disparition de cette URSS que Poutine veut à toute force reconstituer? Il se pose aujourd’hui en parrain, alors qu’ii n’y est que le second des Chinois, d’un nouveau pacte de Varsovie élargi et portant le nom d’Organisation de coopération de Shanghai.

Il existe une autre restriction au soutien à l’Ukraine, notamment chez les Juifs, c’est le rappel insistant de l’antisémitisme ukrainien. Comme si la Russie, elle, en avait été préservée alors que pendant longtemps elle a été presque complètement interdite aux Juifs par des ukases tsaristes répétés et que ce sont évidemment dans les zones de résidence, telles l’Ukraine, la Pologne, la Biélorussie, la Moldavie et les pays baltes que les contacts et par conséquent malheureusement les pogromes, étaient le plus fréquents. Odessa à l’époque, lieu emblématique, était une ville plus russe qu’ukrainienne.

L’histoire de l’Ukraine, c’est vrai, a vu plusieurs massacres de Juifs, en particulier au XVIIe siècle ceux commis par les cosaques anti-polonais de Bogdan Chmielnicki, en l’honneur duquel, d’ailleurs, l’URSS avait construit une impressionnante statue sur la place centrale de Kiev. 

Après la Shoah,  chaque Juif ukrainien  sursaute au mot de « banderistes » et enrage des  hommages rendus à Stepan Bandera en tant que nationaliste ukrainien férocement anti-russe et rêvant d’une alliance avec les nazis, qui l’ont d’ailleurs emprisonné.

Mais les extrémistes ont obtenu des scores ridicules aux dernières élections; chacun sait d’où provient le Président Zelensky et l’étiquette « régime néo-nazi » n’est qu’une insulte ignoble car infondée.

Les députés israéliens d’origine ukrainienne, comme Zeev Elkin ou Yuli Edelstein, sont en pointe pour que Israël soutienne l’Ukraine; des relations qui prennent un nouveau relief maintenant que l’Iran est devenu un allié majeur de la Russie.

Pour finir, en ce jour anniversaire de la guerre d’Ukraine, dont peu d’observateurs pensaient, quand elle a commencé, qu’elle durerait aussi longtemps, quatre remarques trop rapides:

  1. La fragilité des prévisions: Poutine a déclenché la guerre contre les prévisions d’experts trop cartésiens (en particulier français), Kiev n’a pas été prise en quelques heures, le président russe n’est pas mort de ses soi-disant innombrables cancers, Jo Biden a réagi avec une fermeté et une cohérence inattendues , le leadership ukrainien n’a pas vacillé et l’Europe a tenu bon, malgré la divergence de ses intérêts et la propension pro-poutinienne de certaines de ses élites. Inversement la Russie ne s’est pas effondrée sous les sanctions, l’évolution de son PIB suscite des envies et le rouble se porte très bien. En situation de rupture, comme l’est éminemment cette guerre,  le passé ne préjuge pas du futur et  il faut se méfier des prévisionnistes…
  2. Le prix à payer pour l’insouciance passée: La cigale européenne, asphyxiée par sa bureaucratie, orientée sur le court terme, ce talon d’Achille des démocraties, s’est intoxiquée à la paix et est devenue incapable, sauf les anciens pays du Pace de Varsovie, échaudés par l’histoire, de penser l’ennemi. Elle est aujourd’hui dans la dépendance énergétique et la misère militaire. L’Otan, que Poutine a sorti de son prétendu coma, restera longtemps la seule ligne de défense crédible et la coordination européenne en matière d’armements continue de patiner après un an de guerre.
  3. Le ressentiment anti-occidental et les intérêts commerciaux individuels des pays du monde ont été sous-estimés au profit de grandes phrases (« mise de la Russie au ban des nations »). La Chine, l’Inde et la Turquie maintiennent la Russie à flot en lui achetant ses hydrocarbures à prix cassés, et  l’Arabie Saoudite, qui cherche à se venger de la rebuffade américaine après l’assassinat de Kashoggi, l’aide en resserrant le robinet pétrolier, ce qui maintient les prix élevés; l’Afrique et une bonne partie de l’Amérique latine ne voient pas Poutine comme un paria. Une nouvelle architecture du monde s’organise, qui recoupe en partie, mais en partie seulement, le clivage entre démocraties et autocraties. 
  4. Enfin, les buts de guerre restent flous et il peut difficilement en être autrement. Certains  aident l’Ukraine pour l’empêcher d’être battue, d’autres pour lui assurer une victoire complète. Derrière cette ambiguïté plane en filigrane la menace nucléaire, à la merci d’une réaction émotionnelle. 

Refuser d’agir à cause de cette menace, c’est se livrer à l’agresseur.

Honneur aux Ukrainiens!

© Richard Prasquier

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26 Comments

  1. « C’est mettre le doigt dans l’engrenage complotiste »…Euh, non. C’est rappeler un fait historique qui vous déplaît parce qu’il ne cadre pas avec vos préjugés idéologiques. Rhétorique de propagande.

  2. Analyse pas si bonne que cela…Et même un peu catastrophique puisqu’elle se retourne contre son auteur. Évidemment que VP ment quand il dit qu’il n’y a pas d’antisémitisme en Russie !…Mais c’est un argument plutôt faible puisqu’en matière de mensonges les dirigeants américains, français et européens le battent à platte couture ( Macron est même capable de proférer un mensonge par phrase : he is the only one)…

    Mieux, l’auteur de l’article écrit : « Pour soutenir une politique, il ne faut pas forcément y croire. Il suffit de croire en celui qui vous enjoint de croire, autrement dit le chef,ou plus encore être assuré que le chef est bien le chef. C’est agréable car le chef promet un avenir radieux. C’est rassurant car les amis et la télé vous récitent le même narratif etc » …
    On ne pourrait mieux décrire l’électorat de Joe Biden ou Emmanuel Macron et les partisans de l’UE que ne vient de le faire Mr Pasquier !…Malheureusement sans en avoir conscience, ce qui ridiculise totalement son propos (et lui-même).

    « Il y a une logique à être un zombie quand on habite la Russie »…Sans nul doute ! Mais que faudrait-il dire zombies qui boivent comme du lait les mensonges et la novlangue d’Emmanuel Macron et ses ministres ? Comment qualifiriez vous les gens assez lobotomisés pour croire aux inepties nauséabondes du gouvernement, de la 📺, de 📻 France, ou de L’immonde, Liberation, Le Point etc…? Peut-on trouver une logique ou une excuse aux zombies qui habitent la Macronie ?

  3. Le 24 fevrier 2022 , j aurai parié sur une  » non guerre  » de la part de poutine , en effet face aux laches européens et au pantin desarticulé entre les mains d obama , il aurait pu tirer encore beaucoup uniquement en massant ses troupes comme il l avait fait autour de l ukraine .
    Il faut donc , a mon avis , preter une autre logique a poutine , peut etre celle du  » grand peuple russe  » qui echappe totalement aux minables boutiquiers qui controlent l UE .

    • Effectivement, ce fut une surprise…Une mauvaise surprise. Pourquoi lancer cette offensive ? C’est précisément ce que souhaitaient les Américains et il est tombé dans le piège. L’argument de l' »impérialisme russe » ne résiste à aucun examen critique. Par contre l’envie de « frapper un grand coup » (qui a complètement raté) et une trop grande confiance en une armée surestimée sont une explication plus plausible parce que plus conforme à l’ego humain. Mais inversement les sanctions occidentales ont été si iniques et brutales (« nous voulons détruire l’économie russe » dixit Lemaire) qu’elles ont eu pour effet de rallier derrière Poutine de nombreux Russes très critiques envers lui. Car après tout il avait raison sur un point : l’Occident veut la peau de la Russie. La preuve par les faits. Donc les sanctions (qui en fin de compte vont détruire l’économie européenne et non pas l’économie russe) prouvent que les dirigeants européens sont encore plus irrationnels que Poutine. Car désormais la plupart des Russes (même certains très critiques envers Poutine et au départ hostiles à la guerre) sont encore plus déterminés qu’avant. Parce qu’avant les sanctions ils avaient le choix. Depuis les sanctions ils ont le choix entre vaincre ou disparaître. Voilà le brillant résultat de la politique et de notre propagande complètement ineptes (c’est un doux euphémisme) et à laquelle PERSONNE n’adhère dans le reste du monde.

  4. L' »argument complotiste » c’est le réflexe pavlovien de ceux qui n’ont pas d’arguments et que certains faits dérangent. Mais en réalité, le discours complotiste existe bien : ceux qui ont prétendu que la défaite d’Hillary Clinton ou encore le mouvement gilets jaunes étaient le fait des Russes (sans une ombre d’élément de preuve) ou qui voient des « agents du Kremlin » partout sont bel et bien des complotistes…Des vrais pour le coup !
    Et répéter ad nauseam que nous vivons en démocratie alors que nous subissons une politique menée par des autocrates non élus et ayant du sang sur les mains (comme Ursula Von der Leyen) et que notre liberté d’expression est quasi inexistante en dehors d’Internet _ ou répéter que nous vivons dans des États de droit alors que nos sociétés sont devenues des coupe-gorges est bien un discours délirant.

    Et puis cette manière d’évacuer le culte des nazis Ukrainiens par le régime de Kiev alors qu’Alla Podelie (star de LCI) le fait publiquement sur Twitter est tout aussi indecent.

  5. Pour mémoire : Je me souviens, il n’y a pas si longtemps, certains ici même ont exprimé leur crainte de voir agressés des Juifs venus faire un pèlerinage traditionnel dans cette méchante Russie soi-disant antisémite du moins selon la version présentée par les Occidentaux et surtout les USA. Or, il ne s ‘est rien passé du tout. Le pays antisémite c’est celui où ont été perpétrés des massacres de Juifs, où on honore des nazis considérés comme des héros nationaux avec des statues érigées à leur gloire, où les médias mainstream écrivent des articles antisémites. Comment les gens peuvent-ils se laisser ainsi enfupmer ?

      • Sans doute parce que les termes « agresseur » et « agressé » me paraissent un peu simplistes. Il faut voir au-delà, faire l’historique. Il arrive que « l’agressé » ne soit pas vraiment un gentil et l’agresseur pas si méchant que cela.

    • Rectif : il s’agissait du pélerinage rituel hassidique en Ukraine déconseillé par le gouvernement ukrainien qui envisageait une attaque de la méchante Russie à cette occasion. .
      Attaque qui n’a pas eu lieu. Les pélerins n’ont pas été dupes de cette propagande anti-russe et ont eu raison de ne pas croire à une telle férocité.
      « Invasion russe : l’Ukraine appelle les pèlerins juifs hassidiques à ne pas venir »

  6. Au lieu de répéter des expressions toutes faites comme des slogans appris par coeur, vous seriez bien en peine de réfuter un seul de mes arguments. On parie ?

  7. Au fait, l’article oublie (il oublie beaucoup de choses, d’ailleurs) de parler de Nordstream…Ce n’est pourtant pas anecdotique !

    Le sabotage de Nordstream n’a pas été commandité par Moscou…A moins que les agents de la CIA ne soient en réalité…des « agents du Kremlin » !

    C’était donc ça !…:)

  8. Analyse lucide et tellement évidente du véritable enjeu de cette « guerre de soutien à l’Ukraine » menée par l’Otan et les USA.
    « La Russie + l’Europe, c’est un bloc de plus de 500 millions d’habitants fort économiquement, culturellement, politiquement, socialement. Par la force et la ruse, les États-Unis tentent de conserver leur hégémonie et la suprématie du dollar. Pierre de Gaulle se révolte contre la malhonnêteté intellectuelle des États-Unis. »

  9. @Carole Il faut reconnaître que les partisans de la guerre font preuve d’une logique imparable et ont un raisonnement irréfutable devant lesquels il fait s’incliner
    « Nous sommes la démocratie » (1), « Envahir un pays c’est mal » (2), « Nous sommes le monde libre » (3), « Poutiniste ! », « Zelensky est le plus grand démocrate au monde », « Poutine = Hitler », ‘ »Troll de Poutine ! », « Poutine est vieux et malade » (4), « L’Europe c’est la paix » (5), « Nous sommes la democratie », « Nous sommes le camp du bien » (répétez après moi »), « Nous sommes le monde libre »…ad libidum…

    1) Un peu comme la Turquie et le Pakistan, vous savez…
    2) Sauf quand c’est nous qui le faisons, naturellement ! Ou l’Azerbaïdjan…
    3) « La liberté c’est l’esclavage »…
    4) Et Joe Biden est jeune et en bonne santé : tout le monde sait cela.
    5) « La guerre c’est la paix »…

    • Bonjour Jérôme. Bien vu, votre commentaire. J’apprécie particulièrement votre réponse à l’accusation du soi-disant camp du bien…
      Carole nous arrêtons la publication de vos commentaires sur l’invasion de l’ Ukraine . Nous en avons passé bcp trop et maintenant ça devient de la propagande ! On vous accueillera sur d’autres sujets !

      • Bonjour @Carole N’oubliez pas que nous vivons dans le monde livre où règnent la prospérité, la justice, la sécurité, le vivre-ensemble et la liberté d’expression ! Toute remise en question de la propagande officielle…
        Amicalement.

  10. « Nie wieder! » (« Plus jamais ça! »), disait-on après le carnage de la seconde guerre mondiale. Et que font nos gouvernements aujourd’hui: ils poussent au carnage à nouveau. JUST STOP WAR! Aucune excuse pour les dirigeants actuels qui sont incapables de se parler pour arrêter le massacre. Davantage de ruines, de larmes, de sang et de morts, cela ne fera pas une plus belle victoire à la fin. Pour personne. JUST STOP WAR NOW!

  11. En Allemagne, les médias essaient aussi de passer sous silence l’attentat américain contre le gazoduc Nordstream mais la population commence peu à peu à dire son ras le bol des mensonges et de la soumission suicidaire de l’UE à Biden.

  12. Je me permet de m adresser a tous les participants a ce debat :
    Je suis sideré par un certain anti americanisme aveuglant a mon avis .
    Je voudrai resumer mon avis en quelques points .
    – poutine a deja attaquė la Georgie , la Tchetchenie , il a deja occupė une partie de l ukraine sous des pretextes fallacieux comme la vielle rengaine des  » populations russophones persecutées  »
    – hitler , avait deja demembré la techecoslovaquie sous le meme pretexte avec la meme lacheté active des puissances occidentales , donc poutine etait assuré de l inaction des occidentaux et pouvait garder ses proies mal acquises sans tirer un coup de fusil.
    Les USA profitent de pieger la Russie car ils en ont peur 🤡🤡🤡 , voila une vaste foutaise ,.
    Peur sur quel point ?
    – la Russie n a pas d economie , ce qui , dans toute l histoire fut le moteur des interets americains .
    – l armée russe est nullissime et la technologie tant vantée par la propagande russe est hors d age , c est pourquoi depuis des années les experts militaires israeliens menagent adroitement les russes en Syrie en laissant entendre qu ils craignent les missiles russes alors qu en verité ils savent que leurs avions peuvent se jouer sans diffficilté des fameux ( et couteux) S400 , donc les experts americains savent cela depuis longtemps .
    – les ukrainiens ont mis a genoux les divisions blindées russes avec 2 types armes americaines ( developpées il y a plus de 15 ans deja ) et quelques semaines d entrainement.
    – la russie ne dispose que d un seul porte avions hors d usage qui est tellement mal construit qu il a ete retiré du service apres plusieurs accidents mortels , alors que l Italie , seule , peut envoyer un groupe aeronaval ultra moderne vers les cotes de crimée en quelques heures .
    – les USA , comme , l UE sont des machines mercantiles , la seule preoccupation actuelle des americains se situe en Chine et nulle part ailleurs .
    – la  » grande Russie  » des livres d histoire n existe qu a travers ses immensités vides , sa population regresse fortement , et la folie guerriere de poutine ( qui au depart etait juste un coup de force brutal et bref) va bloquer pour longtemps les possibilités de developpement economique , rendant ainsi ce pays peu attractif pour tout investisseur .
    Donc , messieurs , mesdames , expliquez moi qui aurait interet a detruire ce pays qui est capable de fabriquer des armes nucleaires mais pas des refrigerateurs ?

  13. Bonjour @T Amouyal Les autres, je ne sais pas mais il est normal (différence generationnelle oblige) que nous n’ayons pas la même vision des USA. Car ceux-ci ont radicalement changé et pas dans le bon sens : les USA de Coppola, des Doors et de Tina Turner avaient certes plus belle allure que les USA de Wakanda, du rap et du wokisme ! Les USA alliés d’Israël c’est aussi du passé. Par ailleur vos propos au sujet de l’économie russe me semblent excessifs puisqu’à la surprise générale elle a résiste aux sanctions et les a même (dans une certaine mesure) retournées à son avantage. A l’inverse, que l’Amérique en déclin ait toujours eu peur d’un rapprochement Europe Russie est un secret de polichinelle : Nordstream était même devenu une obsession de Washington (Obama, Trump et Biden). Au sujet des opérations militaires je ne suis pas spécialiste mais tous les spécialistes sérieux que j’ai lus ou entendus au sujet des armées russe et ukrainienne ont une analyse beaucoup plus nuancée. Cordialement.

    • Cher Jerome , je serai bref : citez moi un produit russe que vous utilisez ?
      Meme les immondes voitures produites en russie beneficiaient de technologie occidentale 🤣
      Les russes ont des competences en recherche fondamentale evidentes , ils sont globalement incapables de creer des entreprises efficaces , et je n aborde pas la corruption russe qui est le cancer du pays , ni l alcoolisme qui mange la population .

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