Certes, pour les adeptes des RS, la chose peut sembler … banale: « tu me bloques », « je te bloque », on dit aussi « unfriender ».
Bref: la LICRA m’a bloquée, moi qui ne me sers de Twitter que pour partager certains papiers de TJ.
Ledit blocage suscite bien des commentaires éberlués, amusés ou/et indignés, et j’en retiens un, qui dit l’essentiel, signé d’un de nos auteurs, Dina Kaplan:
« Il faut saisir la DILCRAH, dénoncer ce blocage comme entaché d’antisémitisme et relevant d’une censure stalinienne : la LICRA ne tolère pas que soient interrogées ses dérives autoritaires, rappelées ses alliances douteuses, révélés des propos qui, tenus par un autre que l’un de ses dirigeants, l’auraient fait se draper dans la posture victimaire de la constitution de partie civile et s’offusquer à l’évocation, en guise de piteuse excuse, d’un pseudo-humour façon mauvais calembour de Jean-Marie Le Pen: le « Durafour crématoire » suivi d’un grand éclat de rire bien gras est resté en nos mémoires.
Etre une association reconnue d’utilité publique, ce n’est pas seulement bénéficier d’avantages fiscaux pour la LICRA et d’honneurs pour ses dirigeants , mais également respecter la liberté d’expression de ceux qui manifestent leurs critiques face à des comportements et propos dénoncés à juste titre comme inquiétants ainsi qu’en atteste ce blocage en guise de réponse.
Cette affaire est une nouvelle preuve de l’inversion victimaire tellement à la mode. »
Sarah Cattan
@Sarah Cattan Être bloqué par la LICRA, c’est un honneur !