
Face à l’escalade de violence en Palestine et en Israel, Alexandre Devecchio a reçu le philosophe et académicien Alain Finkielkraut et Georges Bensoussan, auteur des « Origines du conflit Israelo-arabe (1870 – 1950) » Editions Que sais-je, pour se questionner sur l’avenir du conflit israélo-arabe.
Finkielkraut: « Le sionisme, cela ne peut pas être ça »
« Itamar Ben Gvir et Betsalel Smotrich disent qu’à chaque attentat palestinien, il faut réagir par plus de constructions en Cisjordanie. Mais c’est terrible ! Que veulent-ils ? Où veulent-ils en arriver? », a interrogé le philosophe Alain Finkielkraut au cours d’une émission sur Sud radio en compagnie de l’historien Georges Bensoussan sur le conflit israélo-palestinien, présenté par Alexandre Devecchio.
« Je le dis avec colère et tristesse. Je n’ai pas seulement un comportement critique vis-à-vis de ce genre de dérive. Et parce que je suis très attaché à l’Etat d’Israël comme l’étaient mes parents, j’ai honte, je me sens compromis. Le sionisme, cela ne peut pas être ça », a affirmé Alain Finkielkraut en expliquant que les opérations répétées de l’armée israélienne en Cisjordanie se justifiaient par les attentats contre les civils israéliens.
Pour rappel: L’acteur Yvan Attal avait exprimé lui aussi ses craintes auprès de Haaretz après la formation du nouveau gouvernement: « Les plus grands ennemis d’Israël sont les juifs religieux et pas les Palestiniens, et je trouve dérangeant de voir ce pays donner tant de pouvoir aux partis religieux ».