Israël accusé de … “domicide” par des rapporteurs de l’ONU

J’ignorais ce mot Inventé par J. Douglas Porteous et Sandra E. Smith et formé de domestique + ‎ -cide ou domicile + ‎ -cide ou -icide.

J’ignorais qu’était qualifiée ainsi, en anglais, “la destruction délibérée d’une maison ou de maisons”. 

C’est aujourd’hui lundi que 3 rapporteurs spéciaux de l’ONU ont demandé à ce qu’Israël soit tenu responsable pour la démolition des logements de Palestiniens, responsable donc de “domicide”.

C’est via un communiqué que ces trois experts indépendants, mandatés par le Conseil des droits de l’Homme mais ne s’exprimant pas au nom des Nations unies, appellent la communauté internationale “à prendre des mesures pour mettre fin aux démolitions ou fermetures systématiques et délibérées de logements (…), aux déplacements arbitraires et aux expulsions forcées de Palestiniens en Cisjordanie occupé”.

Selon l’ONU, qui tient les comptes, Israël a démoli en janvier 132 “structures palestiniennes”, dont 34 “structures résidentielles” et 15 “structures financées par des donateurs”, la chose comprenant 5 démolitions punitives et étant en nette augmentation par rapport à la même période en 2022.

En conséquence, le communiqué de nos 3 experts dit: “La démolition systématique de maisons palestiniennes, l’érection de colonies israéliennes illégales et le refus systématique de permis de construire pour les Palestiniens en Cisjordanie occupée s’apparentent à un domicide. […] Les attaques directes contre les maisons, les écoles, les moyens de subsistance et les sources d’eau du peuple palestinien ne sont rien d’autre que des tentatives d’Israël de restreindre le droit à l’autodétermination des Palestiniens et de menacer leur existence même”, finit le communiqué.

Clairement, l’auteur de des quelques lignes est plus choqué par les autorisations de constructions de colonies juives après des attentats que par les “domicides” récents sur les biens des terroristes palestiniens.

© Sarah Cattan