Il nous en a donné, du souci.
Nombreux nous avions alors vérifié combien nous l’aimions, pourquoi nous l’aimions.
Salman Rushdie publie son nouveau roman « Victory City ». « Brillamment racontée dans le style d’une épopée ancienne, Victory City est une saga d’amour, d’aventure et de mythe qui témoigne en soi du pouvoir de la narration ».
Six mois. Six longs mois. Six mois déjà.
Salman Rushdie revient avec Victory City, le « récit épique de Pampa Kampana, jeune orpheline qui, grâce aux pouvoirs magiques dont l’aura dotée une déesse, va ériger la ville de Bisgana, subir l’exil et les menaces dans un monde patriarcal, roman, précisons-le, achevé avant la tentative d’assassinat dont il fut l’objet le 12 août dernier.
Demain Victory City sortira aux États-Unis et jeudi au Royaume-Uni, mais l’auteur n’en assurera pas la promotion.
Des événements sont toutefois prévus pour applaudir la sortie de Victory City, comme une conférence diffusée sur l’internet avec les auteurs canadienne Margaret Atwood et britannique Neil Gaiman.
Citons son éditeur: Avec pour mission de « donner aux femmes une place égale dans un monde patriarcal », son héroïne et poète Pampa Kampana, qui vivra près de 250 ans, sera aussi le témoin de l’orgueil de ceux qui sont au pouvoir », et assistera à l’essor puis à la destruction de Bisnaga.
Le roman se conclura ainsi : « Les mots sont les seuls vainqueurs ».
Dans le New York Times, son ami Colum McCann affirme que l’auteur « dit quelque chose de très profond: vous ne pourrez jamais enlever aux gens la faculté fondamentale de raconter des histoires ».
Victory City sortira en septembre prochain en France sous son titre original, a indiqué à l’AFP sa maison d’édition française, Actes Sud.
Sarah Cattan
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