Voilà l’élection de Meyer Habib invalidée: le Conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius, après dépôt d’un recours par la rivale du député, en a décidé ainsi, « pour manoeuvres et irrégularités », dont celle-ci, notée par Sylvie Bensaid: des partisans du candidat avaient diffusé le jour du second tour de scrutin, sur divers réseaux sociaux, des messages appelant à voter pour leur candidat, Or tout message ayant un caractère de propagande électorale est proscrit à partir de la veille du scrutin.
La loi a passé.
C’est ballot pour Meyer Habib, rendez-le moi: juste le jour de la visite au Président français de Benyamin Netanyahou, lequel se trouve être grand ami du Député français. Ballot aussi pour ses partisans pris les doigts dans le pot de confiture.
Mais ce qui est désespérant, ce sont les tweets de liesse sur les RS: on le sait, Meyer Habib est, comme on dit, « clivant », et certains lui vouent une haine farouche. Une haine trop affirmée pour être casher.
La péronnelle de la NUPES, Clémentine Autain, s’est précipitée sur son smartphone pour taper, dès la nouvelle annoncée, ce grotesque Mazal Tov: toujours cette joie mauvaise. Toujours cette absence de classe. Toujours ce relent nauséabond.
La bécasse a préféré, devant l’émoi suscité, retirer son « Mazal Tov »: Ce fut Pire encore. « Quoi! Même dire Mazal Tov est antisémite à présent! »
Eh oui: les Français juifs seraient-ils devenus un brin susceptibles? Manqueraient-ils de cet humour qui leur sied tant dès qu’il s’agit des députés qui se sont tout permis au sein de l’AN, leur dernière frasque étant d’y avoir reçu le « déporté Hamouri »
On a envie de passer son chemin mais avant, de leur répondre: Sombres crétins. Réjouissez-vous ce soir: Lehaïm
Sarah Cattan