Les statistiques de la délinquance sont désastreuses pour 2022: +15% des coups et blessures, +11% des violences sexuelles, + 8% des cambriolages, etc. Celles de l’immigration sont encore plus dramatiques. +320 000 premiers titres de séjour et + 150 000 demandeurs d’asile, un record historique absolu.
Mais dernièrement la guerre en Ukraine a mis en lumière l’état délétère de l’armée française, tout juste capable d’aligner 200 chars lourds, dont certains hors d’usage (contre des milliers pour l’Allemagne…).
Le niveau scolaire s’effondre: la France est avant dernière de l’OCDE du classement Timss en mathématiques et 23e en lecture et écriture selon PISA, submergée par les problèmes d’indiscipline et de violences à l’école.
La crise sanitaire a révélé la faillite de son système médical et hospitalier, incapable de fournir des masques quand il en fallait et d’accueillir plus de 5000 places en réanimation au plus fort de l’épidémie.
Son industrie est en plein effondrement à en juger par les records européens des déficits de son commerce extérieur (120 milliards annuellement).
Sa politique sociale est un échec avéré au regard de près de 10 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté selon l’INSEE, 5 millions de personnes privées d’emploi et 2 millions d’allocataires du RSA.
Même sur le plan énergétique, notre pays qui s’est longtemps targué de son leadership nucléaire est frappé de plein fouet par les pénuries et hausse de prix astronomiques.
Pis: son Etat de droit et ses libertés ont montré d’inquiétants signes d’effondrement pendant la crise sanitaire, dévastés par l’Absurdistan bureaucratique et liberticide. Et même la démocratie française connaît une crise sans précédent quand on songe que le taux de participation aux législatives ne dépasse pas les 46% et les 30% aux dernières législatives partielles.
Ce qui est absolument sidérant, c’est le caractère général d’une faillite qui touche tous les secteurs de la vie collective.
Autre étrangeté: cet écroulement général va de pair avec une gabegie d’argent public. les services publics (école, sécurité, hôpital, armée…) s’effondrent alors que la planche à billet fonctionne à plein régime. La France bat tous les records européens de prélèvements obligatoires, impôt et cotisations sociales (46%). Mais en outre, sa dette publique explose, pulvérise elle aussi tous les records: +560 milliards en deux ans selon la Cour des Comptes dont 140 milliards liés à la crise sanitaire soit une dette publique de 3000 milliards € c’est-à-dire 113% du PIB.
Alors que devient l’argent ainsi créé dans des proportions astronomiques et qui ne sert pas le bien commun? Où est-il passé et qui peut le dire?
Face à cette débâcle historique, les dirigeants politiques n’ont d’autre souci que de fabriquer des leurres:
-Grand-Guignol narcissique facilité par le système élyséen;
-quête du bouc émissaire (sans dents, Gaulois réfractaires, gilet jaune ou « non vacciné »);
-déchirer la société, cultiver les crises et les conflits sociaux à l’image de l’actuelle réforme des retraites (le chiffon rouge des 64 ans est largement inutile dès lors que le nombre d’annuités nécessaire pour toucher une retraite à taux plein est de 43 ans pour un âge moyen du premier emploi à 22 ans et 5 mois – sauf pour frapper les personnes ayant travaillé avant l’âge de 21 ans ce qui revient à l’alinéa précédent);
-gesticulations chauvines autour de gloires sportives aussi vaines que grotesques.
Le pouvoir actuel depuis 2017 n’est évidemment pas seul en cause dès lors que nous vivons les conséquences d’une faillite qui remonte sans doute à plusieurs décennies (1981?) Cependant, sa caractéristique et son authentique talent est de porter à la perfection l’art de l’enfumage.
Alors, l’imposture des impostures serait de prétendre que du jour au lendemain, il est possible de remédier à cet état de fait. La démagogie absolue est de préconiser des remèdes qui consistent à amplifier toujours davantage les méthodes qui ont conduit au désastre, par exemple la gabegie d’argent public par la distribution de chèques sans provision.
Mais avant de prétendre engager une œuvre de redressement, sur des décennies, il faudra commencer par changer d’état d’esprit : substituer le choix de la vérité à celui de l’esbroufe et faire la clarté sur ce qui reste un mystère: où est passé l’argent du bien commun qui a servi à tout autre chose? Et ouvrir sans tabou une réflexion sur les raisons profondes de cette effarante débâcle de plusieurs décennies – sans laquelle aucun renouveau n’est envisageable.
© Maxime Tandonnet
Alors par quoi commencer pour réparer tout çà ? c’est tellement énorme : l’école, la sécurité, l’armée ( est- ce sensé d’offrir des chars et autre armements à l’Ukraine ?) l’hôpital qui manque de tout, l’immigration, nous sommes envahis, la violence, il ne se passe pas un jour sans que quelqu’un se fasse tabasser voire tué ,notre pouvoir d’achat qui dégringole, la réforme des retraites, et les syndicats qui peinent à survivre faute d’adhérents(ce n’est pas étonnant! et qui ont sauté sur l’occasion avec cette réforme des retraites)Il faut vraiment s’accrocher pour garder le moral.
Vous pourriez ajouter entre autres faillite culturelle, artistique et littéraire.
Non seulement les grands artistes français contemporains n’ont pu s’exporter à cause du verrouillage anglo-saxon, mais il y a pire : le milieu éditorial, musical et cinématographique est devenu de la m… La « littérature » et le milieu éditorial français contemporains sont d’un niveau tellement bas et nauséabond qu’on a peine à croire que notre pays ait pu produire autrefois autant de génies et de chefs-d’œuvre littéraires. L’une des causes : la mainmise de la bourgeoisie bobo inculte sur ce milieu. L’uberisation du monde éditorial. Les comités de lecture sont souvent composés d’analphabetes dépourvus de toute compétence et certains d’entre eux sont même éditeurs !…Même schéma pour le monde de la musique et du cinoche. Les milieux éditoriaux belge et québécois étant aussi ineptes et nauséabonds que celui de l’hexagone, il me semble évident qu’on assiste à un effondrement intellectuel et culturel de l’ensemble du monde francophone.
Notre société tout entière est à l’image de notre milieu éditorial…Et réciproquement. Marianne a désormais le visage d’Annie Ernaux ou Virginie Despentes. (…)
Luc A, vous faites bien d’en parler mais je ne pouvais tout évoquer, depuis longtemps je ne lis que de la littérature traduite de l’hébreu et j’ai évidemment les grands auteurs classiques qu’ils soient européens, américains, chinois…. je relis les écrivains russes Tolstoi passionnément. Le cinéma français je m’en désintéresse, il est devenu inexistant. Pourtant que de beaux films ont enchanté ma jeunesse !
@Danielka Bonsoir. Bien sûr, il y aurait tant à dire. Mais j’ai du mal à digérer que le pays de Victor Hugo et Apollinaire soit devenu celui d’Edouard Louis et Annie Ernaux. D’ailleurs moi non plus je ne lis plus de livres et ne regarde plus de films français. Quoique vous imaginiez de négatif au sujet du monde éditorial français et francophone, dites vous que la réalité est pire…
En revanche il existe un très bon jeune groupe de rock français (Underground Sky Sound)…mais les maisons de disque n’en veulent pas : elles préfèrent le rap ou Camelia Jordana… 🙂 Naufrage culturel et intellectuel, sociétal et civilisationnel.
Un pays qui elit 2 fois un personnage aussi inconsistant et inintéressant que celui qui a osé prétendre que la culture française n existe pas , est forcément un pays en grande difficulté.
La France, ce pays magnifique, porteur en Europe de tant de belles valeurs sombre lentement, a mon avis, ce naufrage remonte aux années 30 et au cancer petainiste qui s est diffusé jusqu’au macronisme si lamentable
Pendant les années 30, la France était encore au sommet côté littérature et intellectuels. Le véritable effondrement a commencé des l’apres-guerre (comme une conséquence ou un prolongement ? du pétainisme) avec les impostures politico-philosophico-littéraires Sartre, Beauvoir, Foucault etc…Qui sont à l’origine de tout ce qui existe de pire sur terre dans le monde occidental (et cela déborde bien au-delà). Y compris politiquement et idéologiquement, tout ce que dénonce habituellement TJ trouve la une grande partie de sa source. Paris devenu subitement le trou intellectuel du monde apres la guerre : plus dure a été la chute ! En revanche la culture française a continué à produire moult merveilles sur les plans cinématographique et musical mais cela touche déjà à sa fin. Le cinéma français est devenu une daube bobo decoloniale démago et raciste (mais c’est encore pire au c usa) et l’industrie du disque (voir commentaire ci-dessus) elle favorise tout ce qui est à jeter. En outre la société française s’est tellement americanisee dans le pire sens du terme que si Gainsbourg était là aujourd’hui il n’aurait pas le dixième de la liberté d’expression dont il pouvait jouir dans les années 80. Sur le macronisme on est bien d’accord : c’est une officialisation politique de la Mort culturelle et civilisationnelle de ce pays. Le macronisme implique un rejet de la culture et des intellectuels comme dans tout bon régime politique. Et un rejet total de l’héritage des Lumières, cela va sans dire.
Macron pourrait donc dire » la culture française n’existe PLUS »… »depuis que les Français m’ont élu ».
(Correction)
Quant à l’industrie du disque, elle favorise
Le rejet de la culture et des intellectuels comme dans tout bon régime totalitaire
(je fais deux choses à la fois)