723.000! C’est le nombre de naissances en 2022, le plus bas depuis 1946.
L’histoire se trompe-t-elle de sens?
RÉFLÉCHISSONS:
2 grandes réformes perturbent la France depuis un certain temps et dans quelques jours, ce sera la débandade!
Ces réformes sont: les retraites et l’immigration.
Qui parle de DÉMOGRAPHIE?
Pourtant, c’est le sujet principal, le sujet central.
On veut à tout prix sauver le système de retraites, on se résigne à l’immigration, sans jamais dire que la France est un pays vieillissant.
Sur les réseaux sociaux, le nouveau discours est le renoncement à donner naissance.
Des témoignages foisonnent, vantant les avantages de la vasectomie, ou les regrets d’être mère.
En conclusion, ces influenceurs évoquent une révolution féministe, voire un geste écologiste!
Un enfant, ça pollue. (sic)
J’avoue avoir du mal à comprendre:
A quoi bon sauver la planète, si ce n’est pas pour que nos enfants et ceux à naître y vivent?
On y voit un instinct égoïste déguisé en altruisme.
Le discours porte et s’amplifie dans la jeunesse.
Un sondage récent indique que 39% de jeunes se disent réticents à avoir des enfants.
D’aucuns prétendent que le climat économique anxiogène pousse à ne plus faire d’enfants.
Les logements hors de prix, l’inflation, le manque d’infrastructures, tout ça n’aide pas.
Évidemment!
Mais si la fécondité était seulement liée à l’économie, les pays pauvres ne feraient pas d’enfants.
En réalité, c’est une question de mentalité plus qu’une situation objective.
Or il y a quelque chose de plus profond dans cette paresse démographique.
-nouveau rapport à la vie.
-déficit d’espérance.
On ne fait pas d’enfants pour payer ses retraites ou pour maintenir la croissance.
On fait des enfants par amour, parce qu’on veut transmettre un héritage, des valeurs.
On fait des enfants parce que le monde ne se termine pas avec nous!
On fait des enfants parce qu’on croit en l’avenir.
C’est pourquoi cet hiver démographique ne prépare pas qu’un affaiblissement économique!
C’est bien plus grave.
C’est le déclin des civilisations qui guette.
Un pays qui vieillit est un pays qui s’efface, qui se dissout.
© René Seror