
Dans les rêves les plus fous d’Arafat, il n’aurait jamais pu envisager qui seraient ceux qui mettront sur pied son État palestinien.
Tout d’abord, il y a ce mouvement que les juifs d’Israël appellent la Gauche politique et qui va s’acharner contre ceux qui croient encore que leur État israélien ne sera jamais remis en question et qui ont permis à ce mouvement de se renforcer au point de gangrener toutes les institutions libérales et gouvernementales.
Sous le vernis d’un État prospère, réussi et sécurisé, pousse une nouvelle génération d’Arabes israéliens qui se multiplie rapidement au point de tenir le gouvernement israélien sous sa férule.
Mais le plus rigolo, sont ces juifs appelés Neturei Karta – « Les Neturei Karta ou « gardiens de la cité » en araméen, sont un groupe de juifs ultra-orthodoxes rejetant toute forme de sionisme. À ce titre, ils s’opposent activement à l’existence de l’État d’Israël et appellent à son démantèlement. Ces collaborateurs bénévoles et avérés participent à la démolition de l’État d’Israël, en joignant leurs forces à ceux de l’Iran, des palestiniens, des opposants à son existence, au sein même d’Israël.
À tout cela, il faut ajouter les juifs orthodoxes et libéraux américains – J street, un groupe de pression à but non lucratif (statut 501c), fondé en avril 2008 et basé aux États-Unis, qui promeut une véritable gouvernance américaine pour que s’achève le conflit israélo-palestinien et le conflit israélo-arabe de manière diplomatique et pacifique. J Street soutient un changement de cap de la politique américaine au Moyen-Orient (privilégiant la diplomatie aux solutions militaires, même vis-à-vis de l’Iran ; des approches de résolution du conflit, multilatérales plutôt qu’unilatérales et le dialogue plutôt que l’affrontement). Il se dit « bras politique du mouvement pour Israël et pour la paix ».
Tout ce blabla n’est qu’un couvert, pour finalement, mettre Israël au pied du mur et contribuer à sa propre dissolution. Car, ce que J Street fait semblant d’ignorer c’est qu’en dépit de tous les indices, de toutes les preuves sur le terrain fournis à la Maison-Blanche et à son président, les ennemis d’Israël ne cherchent pas la paix, mais bien sa disparition.
Les juifs libéraux/laïcs, tant aux États-Unis que dans toutes les démocraties, jouent à l’autruche, et laissent le podium/la scène aux haut-parleurs palestiniens et à leurs collaborateurs. Aucun sens de responsabilité ! Aucune intention de mettre la main à la pâte pour contrecarrer la progression rapide des ennemis d’Israël dans toutes les universités, les campus, dans tous les milieux…
« Nous sommes américains/européens avant tout. Juifs, nous le sommes au degré qui nous convient «
Il faut croire que le monde entier s’est ligué contre Israël… Les médias œuvrent depuis des lustres contre le petit État juif. L’ONU appuie la propagation de fausses accusations qu’elle récolte dans presque tous les journaux, blogs, échanges télévisés, l’informatique manipulée à outrance qui contribue à blâmer Israël à tout va.
Le journal « Le Monde », dirigé par un juif, n’omet jamais de mettre son petit grain contre Israël…
Seigneur, c’est à croire que les juifs sont une véritable calamité mondiale et qu’Israël ne doit jamais exister.
Eh bien, non ! Nous sommes là et nous restons !
Nous serons tous le dernier des Mohicans,
Mais aussi, ayons la foi en la justice du Tout-Puissant.
Am Israël Haï ! TZ-D♦
© Thérèse Zrihen-Dvir
Therese Zrihen-Dvir est un Ecrivain, un essayiste, recherchant un pont entre les religions et les cultures.