Salah Hamouri, le bon client des médias: Ma déportation est un crime contre l’humanité

Nousavions convenu de ne plus revenir ni sur cette obscène tendance à aujourd’hui galvauder certains mots de la langue qu’on aurait crus “sacrés”, ni sur ces invitations lancées par les médias français à “Qui ferait le buzz”, quitte à honteusement laisser de côté des invités dignes d’écoute.

Vider Jérusalem de ses citoyens palestiniens

Comment cependant passer sous silence l’invitation faite par France 24 au terroriste franco-palestinien Salah Hamouri, capable de qualifier son expulsion hors l’État hébreu de “déportation” et ladite déportation de … “crime contre l’humanité”: “Oui Il s’agit de déportation forcée s’inscrivant dans le projet colonialiste d’Israël, un acte très dangereux qui pourrait viser à l’avenir des milliers d’autres Palestiniens vivant à Jérusalem. J’ai été déporté au motif que je représentais une menace pour la sécurité du pays car je n’étais pas loyal envers l’Etat d’Israël, mais dans le cadre du droit international, les résidents des territoires occupés n’ont pas à faire preuve de loyauté envers l’Etat occupant. Cette façon de vider Jérusalem de ses citoyens palestiniens fait partie du projet colonialiste du gouvernement israélien”.

Israël veut effrayer le peuple palestinien et l’obliger à partir

Évoquant une expulsion “arbitraire”, le terroriste déclare encore que la déchéance de nationalité n’est faite que pour effrayer le peuple palestinien et l’obliger à partir.”

Le voilà encore réfutant en bloc les accusations de liens avec le FPLP et de tentative d’assassinat contre l’ancien grand rabbin d’Israël Ovadia Yossef, arguant de “l’absence de preuve”.

Après avoir annoncé qu’il utiliserait tous les moyens légaux pour pouvoir retourner à Jérusalem, et avoir reproché à la France de plier devant Israël, (!), le même, puisqu’on l’interroge sur le sujet, conclut en expert de pacotille: “la solution à deux Etats est terminée depuis longtemps”, et à l’appui de ses dires, finit ainsi: “Les Palestiniens ont essayé, mais les Israéliens refusent la paix et la colonisation continue”.

Sarah Cattan