René Seror. Israël ciblé par l’immonde: une inquiétante étrangeté

Inspiré du billet de Philippe Val sur Europe 1. 
Loin d’être un pays parfait, la France abrite des citoydns éduqués, 
Où l’immense majorité de la population réprouve le racisme et l’antisémitisme, 
Où Simone Veil et Joséphine Baker reposent ensemble au Panthéon,
la France est certes râleuse, 
mais pas haineuse. 

On ne peut pas en dire autant d’une partie significative  
-de ses médias, 
-de ses intellectuels 
-et de ses politiques 
qui s’ingénient à prôner la haine de l’État d’Israël. 

C’est peut-être à cause des résultats des dernières élections, me direz-vous?
Hélas la propagande anti-israélienne n’a pas attendu le retour de Netanyahou pour se déchaîner. 

Voilà des années que le journal  “LE MONDE” accumule les reportages à charge. 
On a pu lire cette information, entres autres, que “Israël sous couvert de démocratie, était un réglme militaire, qui tuait les journalistes.”

Fin décembre, un éditorial de ce même torchon accréditait l’idée selon laquelle l’apartheid régnait en Israël. 
Cet éditorial, qui engage l’IMMONDE, ainsi que l’avait intitulé le regretté Jacques Kupfer,  zl,
reprend mot pour mot la propagande du Hamas, source “digne de foi” comme chacun sait!

Comme chacun sait, le Hamas, financé par les Frères musulmans, par le Hezbollah et par l’argent détourné de l’aide internationale, est un modèle de fiabilité démocratique. 

D’aucuns vous diront que la question palestinienne est la plaie de Moyen-Orient depuis plus de 70 ans. 
Ce à quoi nous rétorquerons qu’elle n’est qu’une plaie parmi d’autres. 
Convenons-en!
Mais les autres plaies intéressent moins!
Les musulmans n’ont droit à la compassion des médias qu’à la condition d’être victimes d’israël. 
Les syriens, les birmans, les ouïgours, les kurdes et autres iraniens, victimes du terrorisme et des dictateurs, peuvent mourir par milliers, ils ne rivaliseront jamais avec les victimes arabes du conflit israélo-palestinien. 
Si on se réfère au volume d’articles et de reportages, les seuls qui comptent, ce sont ceux qui ont Israël pour ennemi. 

Inquiétante étrangeté
Les mêmes nous disent que les résultats des récentes élections ne vont pas arranger les choses. 
Pourtant, chaque jour, sous notre beau ciel, des israéliens manifestent en faveur d’un renflement solution

Le Président de la Knesset, Amir Ohana, 3ème personnage de l’état,  homosexuel déclaré,  qui élève 2 enfants avec son compagnon, défend les droits des LGBT et l’égalité des chances, d’où que l’on vienne  et qui que l’on soit!  

Les contre-pouvoirs de notre démocratie tiennent le coup. 
Les contre-pouvoirs français seraient-ils aussi solides, avec un Hezbollah à sa frontière nord et un Hamas à sa frontière sud?  
Nul doute que Marine Le Pen, ou pire encore, serait depuis longtemps à l’Elysée. 

Alors à la question qui revient souvent: Est-il légitime de critiquer la politique d’Israël? Je réponds sans la moindre hésitation: “Il est non seulement légitime, mais indispensable! Comme on critique toute politique dans un pays démocratique”. 

Seulement la critique n’est légitime que lorsqu’elle est équitable!
Sauf  à sombrer dans la propagande  qui consiste à assommer un pays,  tout un peuple et d’une façon subliminale, tous les Juifs du monde à la politique d’un État. 
Et Israël est le seul dans le monde à subir ce traitement infamant. 

Jamais un mot sur la corruption de l’Autorité palestinienne, ni sur l’idéologie terroriste du Hamas, comme si les habitants de Gaza n’en étaient pas les premières victimes, Et comme si eux-mêmes n’étaient pas des freins à la paix. 
Il est vrai qu’il est plus simple de déclarer que le nouveau gouvernement, démocratiquement élu, relève de l’extrême-droite. 
Un vieux dicton dit: Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. 

On est en droit de se demander:
Est-on encore un journal de référence responsable et crédible quand on alimente une détestation d’Israël au risque de ressusciter l’antisémitisme dans un pays qui s’honore de s’en être débarrassé.

© René Seror