La fontaine Médicis et moi vous souhaitons good weekend and Shabbat shalom…
Pour certains, cette fontaine n’est pas que ce beau monument situé au jardin du Luxembourg, c’est également relatif à la fresque romanesque de Joseph Kessel, intitulée « Le tour du malheur », un monument littéraire en quatre volumes…
« Le Tour du malheur » est l’œuvre majeure de Joseph Kessel. Il n’y renie pas l’aventure, elle est dans une autre dimension, dans le quotidien de nos vies, elle naît de nos ambitions, elle se confronte à nos morales et se plante sur le socle de notre éducation ou de son absence et de nos familles.
Dans la courte préface du premier volume, l’auteur nous dit qu’il a porté ce projet durant vingt ans. L’amitié est le maître mot de l’ouvrage, l’amitié entre hommes. Elle domine, vainc tout, emporte les plus solides barrières morales qui doivent s’accommoder des appétits et des égoïsmes.
L’aventurier se pose des questions au travers de son personnage, Richard Dalleau, c’est finalement du sens de la vie qu’il s’agit, du sens d’une vie à vivre.
L’action de cette saga se situe entre 1915 et 1925, le champ couvert par Kessel au niveau de ses personnages est intéressant en ce qu’il recoupe peu, un seul, le milieu artiste ou écrivain, situant certainement ainsi assez bien le Kessel de cette époque.
© Hubert Bouccara
Spécialiste de Kessel, Hubert Bouccara tient « La Rose de Java« , librairie hors-norme entièrement consacrée à l’œuvre de Gary et Kessel, et décrite par Denis Gombert comme « un lieu atypique, vrai petit coin de paradis parisien pour lecteurs passionnés ».
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