2023 ? ZUT, IL Y A DEUX ANS, J’AURAIS DÛ DEMANDER À PASSER DIRECT EN 2200, HISTOIRE D’Y TROUVER PEUT-ÊTRE ce que depuis quelques jours, tous demandent, soit la paix, l’amour, le bonheur, et que 2022 n’a pas apporté.
2023 se profile, dans quelques heures à peine, et je n’y peux plus rien, avec un chiffre qui s’additionne nous rappelant constamment que 1+1 ça fait deux et puis des jours, des mois et des années…
Putain de vie ! disent certains.
Putain d’arnaque, oui.
On fait des projets, des enfants, on rêve qu’on va vivre mille ans, rire, danser, aimer, et puis perverse, l’année nous fait sa révérence, change les dates des calendriers et au dernier coup de minuit, triomphante des espoirs d’une planète redevenue païenne à chaque 31 décembre, elle se «tire » l’ingrate, sans souci de l’abandon dans laquelle elle nous laissera au lendemain de la fête, hébétés d’un silence d’où la musique et la joie sembleront avoir disparu…
Mais, ce ne sera qu’une impression.
Réfléchissez : le covid n’a pas détruit le monde et le virus se délite ainsi que tous les virus présageant de nos libertés retrouvées et de la fin prochaine des dictateurs qui l’auront utilisé contre nous ; les Mayas se sont trompés sur leur calendrier, la température tend vers des ères plus chaudes absolument idéales pour les rhumatismes et si Macron est encore là, ce n’est plus pour longtemps. Dans même plus cinq ans il ne sera qu’une nébuleuse effacée des frontons.
Bref, remisons nos mouchoirs et profitons sans complexe des paillettes, des amants et des ivresses que cette nuit unique engendrera. Ne rien en laisser. Pas une miette ! Les chiens n’ont qu’à aller se coucher ! (Que mes amis les bêtes me pardonnent cette allégorie à leur désavantage)
Alors, alors oui la vie nous arnaque, faut bien le dire, en nous privant de l’immortalité, mais que de plaisirs vraiment, que de belles choses elle nous donne pour que nous puissions l’accepter.
L’amour d’abord.
Et puis l’art, le rire, le chaud et le froid, l’herbe qui crisse, le sable sous nos pieds nus, Rome et Jérusalem, la beauté d’Abel, la foi, l’enfance, mais surtout le désir, l’envie, cette passion qui ne nous quitte pas quelles que soient les difficultés et qui nous porte à croire que demain on sera heureux, que demain c’est sûr, le monde sera beau.
Et je confirme et signe, demain sera beau !
Ce 31 décembre, quand aux douze coups de minuit 2022 s’enfuira, le bonheur aura gagné contre l’indifférence pour quelques instants inoubliables que nous garderons en nous, dans la jubilation et l’attente d’un prochain recommencement !
© Louise Gaggini
Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une “artiste plurielle”. Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.
Où la trouver :
Vous m’etes très sympathique mais vous avez tort : Macron ne sera pas oublié…Car les dégâts que lui et les siens ont causés sont IRRÉVERSIBLES.