
Après ces 3 années, coupée du monde, la Chine rouvre ses murailles et fait trembler le reste du monde.
L’image de la Chine n’a jamais été aussi mauvaise.
Le problème n’est pas la guerre en Ukraine,
ni le soutien à Moscou,
ni le bruit de bottes autour de Taïwan,
ni même les Droits de l’homme!
Non! Ce qui préoccupe les chinois, c’est le COVID.
L’annee se termine sur une vague de contamination sans précédent en Chine.
On parle de 1,5 à 2 millions de morts dans les prochains mois.
Pendant 3 ans, le gouvernement chinois a considéré le COVID comme la lèpre.
3 années de drames et de confinement, voilà que le COVID ne serait plus qu’un simple rhume.
C’est la version des autorités qui le disent et le martellent.
Un revirement qui prouve que la Chine fait ce qu’elle veut.
Le pire c’est qu’elle agit avec la santé de sa population, mais également avec celle du monde entier.
En 2023, quand les frontières vont rouvrir, des centaines de millions de touristes chinois iront contaminer le monde, avec, en prime, de nouveaux variants.
Et l’opinion chinoise dans tout ça?
En Chine, seule s’exprime la politique.
Experts, scientifiques, médecins, s’inquiètent, mais ils sont muselés.
Le système de santé est très fragile et depuis 3 ans, rien n’a été fait pour l’améliorer.
Toutes ces lacunes prouvent qu’on est face à un gouvernement sans contre-pouvoir.
Symbole d’une dictature politique et sanitaire.
Ce qui revient au même.
Est-ce que la population va accepter de voir les gens mourir?
Va-t-elle manifester comme elle l’a fait par le passé?
Rien n’est moins sûr!
En tout cas, ça ne permettra pas à l’étoile du communisme de briller.
En mars prochain, le président chinois XI JINPING attaquera son 3ème mandat.
Une nouvelle équipe, qui lui sera entièrement dévouée, prendra les rênes.
Il ne rencontrera aucune opposition.
Alors XI JINPING, débarrassé peut-être du COVID, pourra dérouler ses priorités:
la lutte contre les États-Unis et la reprise en mains de Taïwan, avec sans doute une aventure militaire dans le détroit de Formose.
A moins que sa mauvaise gestion du COVID ne balaye ses ambitions.
2023 sera l’année du lapin.
Un animal qui fuit et court vite.
Méfions nous de 2024, qui sera l’année du dragon.
Un animal beaucoup plus belliqueux.
© René Seror