MACRON. QUI, POUR LE REMPLACER?
Encore dans la torpeur des lendemains de fête,
Imaginez en même temps:
-Shabbat,
-Roch Hodesh,
-Hanouka
-la Bar-mitsva du petit dernier
-et pour certains, originaires de Tunisie, la fête des filles.
Pour peu qu’un jeune de la famille ait eu la bonne idée de se marier, les raisons de faire bombance ne manquent pas!
Alors Il nous faut dresser un bilan de la SOUFGANIA!
De quoi a-t-on parlé ce Shabbat ?
Je ne prendrais pas un grand risque en disant que la grève des contrôleurs a occupé les conversations.
Après 2 ans de COVID, ça ne pouvait que contrarier des retrouvailles en famille et avoir un impact énorme sur l’opinion.
On se demande, et c’est légitime: Qui va payer l’addition?
En France, quand ça déraille, on finit toujours par se tourner vers l’État.
Si je devais exprimer mon inquiétude, je dirais que cette grève est un préalable à ce qui se profile au long des mois à venir.
Considérons la bataille des retraites:
Il y aura des trains à l’arrêt et la question est de savoir de quel côté penchera l’opinion.
La majorité souhaiterait la voir soutenir le gouvernement contre les bloqueurs!
Mais elle pourrait, comme ce fut le cas en 97, sous Chirac et Juppé, soutenir les bloqueurs face au gouvernement, ce sera une autre histoire.
Avec le mouvement surprise de ce week-end, hasardons-nous à une métaphore footbalistique!
En séparant les familles, les syndicats ont marqué contre leur camp et le gouvernement impuissant a pris un but.
Les grèves et les retraites ne sont pas les seuls sujets.
Pendant ce Shabbat unique, on a aussi re-re-refait la Finale de la Coupe du monde.
Le petit dernier qui fêtait sa bar-mitsva s’est vu révéler une pièce montée à l’effigie de Killian M’bappé.
Le foot était présent dans tous les esprits, mais également l’after-match.
L’omni-présence d’Emmanuel Macron le soir de la finale a alimenté les conversations: avec son choix d’être au centre de l’image, il reste la figure centrale et unique de toutes les discussions.
Mais c’est de moins en moins à son avantage.
A chaque évocation de l’homme, une question s’impose:
QUI POURRA LUI SUCCÉDER?
La question de sa succession se pose depuis le premier jour de sa réélection.
Hélas, cette question reste sans réponse.
Emmanuel Macron déçoit, parfois même il irrite.
Mais dans son camp personne ne s’affirme comme un recours.
Depuis son élection, nous sommes passés de:
EM est un prodige et à part lui, il n’y a personne,
à
EM est décevant, mais à part lui, il n’y a personne.
Puis il y eut:
EM ne fera rien, mais à part lui, il n’y a personne!
Et aujourd’hui nous en sommes à:
EM va partir en 2027, mais après lui, il n’y a personne.
Il faut croire que, lorsque les esprits, engourdis par le verre de Boukha de trop,
Quand les analyses deviennent un peu moins rigoureuses,
Quand la recherche d’un successeur est dans l’impasse,
un nom est sur toutes les lèvres: DIDIER DESCHAMPS.
© René Seror
Même Didier Deschamps ferait de toute façon un moins mauvais président que le maréchal Philippe Macron.