Quand Libération est atteint de cécité…
Een pointant uniquement du doigt les groupuscules d’ultra-droite comme étant les responsables des exactions en marge du match France-Maroc, une partie de la classe médiatique occulte les faits, à savoir les violences intercommunautaires dans notre société, analyse Goldnadel.
« Cette semaine, plusieurs députés Insoumis, tels que Mathilde Panot et Thomas Portes, ont posté des tweets qui accusent l’extrême droite d’avoir orchestré des ratonnades mercredi soir dans de nombreuses villes de France.
Le lendemain, le journal Libération adopte la même posture et titre en première page « Extrême-droite : Nuit bleue, Peste Brune », accompagné d’une image illustrant cette nuit d’apocalypse et du sous-texte suivant : « Paris, Lyon, Nantes, Nice… Après le match France-Maroc, mercredi soir, plusieurs villes ont été le théâtre d’attaques racistes. Signe d’une montée en puissance de groupuscules identitaires et ultraviolents ».
En page deux, on retrouve la même rhétorique avec le titre « La nuit du grand déferlement », suivi de l’éditorial dont les propos peuvent paraître largement exagérés : « Même dans nos pires cauchemars, nous ne pensions pas devoir consacrer un éditorial à des événements qui évoquent des heures sombres de l’histoire ».
En page trois, le quotidien laisse supposer de quels événements dramatiques il pourrait s’agir, puisqu’il y est écrit : « À la suite des tentatives de manifestations violentes envers des supporters marocains, des personnalités de gauche comme Marine Tondelier ou Mathilde Panot ont dénoncé ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades ».
Tout au long du numéro, Libération se refuse à nuancer ces accusations qui ne s’appuient que sur un seul fait concret : l’arrestation policière à Paris, à titre préventif, d’une quarantaine de militants de l’ultra-droite qui s’apprêtaient, semble-t-il, à en découdre sur les Champs-Élysées. Alors que des vidéos amateurs de cette nuit circulent partout sur internet, les journalistes du quotidien n’ont pourtant apporté presque aucun support visuel aux faits qu’ils décrivent. Et peu d’autres journaux ont fait état d’exactions racistes lors de cette nuit.
Quant aux violences et aux dégradations commises par des supporters marocains et aux 266 interpellations de cette même nuit, Libération n’en parle que très peu. Je citerai Le Figaro : « À Montpellier, les tensions intercommunautaires entre gens du voyage et maghrébins connaissent une escalade depuis mercredi, après la fin du match de football France-Maroc. Ce soir-là, un adolescent de 14 ans a été écrasé par une voiture. Un groupe d’une vingtaine de jeunes avait encerclé une Citroën C 4 de couleur blanche et tenté d’arracher un drapeau français se trouvant dans le véhicule. Le conducteur avait alors démarré précipitamment avant de faire demi-tour et d’écraser mortellement un mineur de 14 ans d’origine maghrébine. Cet individu en fuite serait issu de la communauté des gens du voyage. Selon nos informations, l’appartement du passager du véhicule impliqué dans l’accident mortel a été forcé et saccagé durant la nuit de jeudi à vendredi. Cet homme, passé à tabac juste après les faits, est hospitalisé depuis. Une vidéo montre un groupe d’une vingtaine d’individus courir en criant “Allah Akbar !” ou encore : “On va n….. vos mères les gitans”. Une première expédition punitive à l’initiative de la communauté maghrébine aurait eu lieu jeudi matin ».
Pourquoi la gauche médiatique est-elle cette fois restée mutique ? Non par aversion pour les gens du voyage, mais parce que cet évènement renvoie au racisme dont peuvent faire preuve les communautés immigrées (l’ensemble de la communauté gitane étant tenue comptable du drame survenu au pauvre petit Aymen), qui les sort de leur simple posture de martyr. Il faut, cependant, noter que certains journaux de gauche en ont parlé, mais en renvoyant dos à dos les agresseurs et les agressés par l’évocation d’une « mésentente entre communautés ».
Il est clair que si une telle expédition punitive avait été menée par l’extrême droite, la résonance médiatique aurait été 15 fois supérieure.
Si l’occultation médiatique de certains faits est devenue courante, un tel silence autour d’un évènement d’une telle gravité me laisse absolument sidéré.
Et cette Une est d’autant plus stupéfiante que ces mêmes journaux étaient les premiers à dénoncer la « récupération politique et médiatique » lors de l’affaire Lola.
© Gilles-William Goldnadel
Quand on sait que le tabloïd en question est proche de la mouvance neonazie du PIR et est avec le groupe Le Monde (et Rivarol) le média le plus raciste et antisémite de France, on a presque envie de rire…Le monde occidental est vraiment devenu l’Empire de la désinformation.
All is fake.
Le tabloïd « Liberation » (évidemment)
Liberation c’est comme le New York Times : Les racistes modernes se disent eux mêmes anti racistes et le fait que la « presse » française parle d’attaques racistes contre des musulmans prouve que des attaques racistes ont été commises PAR des musulmans. La presse française et américaine doit être vue comme un miroir inversé du monde réel.