Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que les manifestations en cours en Iran « révèlent une population iranienne avide des droits humains universels auxquels chaque personne dans le monde a droit ».
L’Iran a été évincé de la Commission de la condition de la femme de l’ONU mercredi dernier après que le Conseil économique et social de 54 membres de l’organisation mondiale a adopté une résolution initiée par les États-Unis pour franchir cette étape.
Cette décision intervient en réponse à la répression de Téhéran contre les manifestations à l’échelle nationale contre la mort de Mahsa Amini, 22 ans, alors qu’elle était détenue par la police des mœurs du régime pour ne pas avoir porté son hijab « correctement ». Depuis sa mort le 16 septembre, la République islamique a été secouée par des troubles généralisés.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que le vote « envoie un message indubitable de soutien du monde entier au brave peuple iranien, et en particulier aux femmes et aux filles iraniennes, qui restent intrépides malgré la brutalité et la violence perpétrées contre elles par le régime iranien ».
Blinken a ajouté que les manifestations en cours « révèlent une population iranienne avide des droits de l’homme universels auxquels chaque personne dans le monde a droit ».
« Expulser l’Iran de la commission des femmes de l’ONU est le strict minimum que l’ONU puisse faire. Le régime pervers de l’Iran a assassiné des centaines de manifestants, dont des femmes et des enfants. C’est embarrassant qu’on leur ait jamais donné un siège », a tweeté l’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU Nikki Haley.
La semaine dernière, neuf ministres des Affaires étrangères représentant des pays membres du « Partenariat mondial pour l’action contre le harcèlement et les abus en ligne basés sur le genre », dont les États-Unis, ont publié une déclaration en faveur des femmes et des filles d’Iran.
C’est aussi la semaine dernière que l’exécution d’un prisonnier en Iran a porté le nombre total d’individus exécutés par le régime des mollahs en 2022 à plus de 500 personnes .
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