
Washington s’oppose à ladite liste noire de l’ONU, laquelle contient les noms de 112 entreprises opérant dans les implantations israéliennes, et refuse de coopérer à sa « mise à jour »: « Les États-Unis s’opposent à la création de cette base de données et continuent de s’opposer à tout travail visant à la mettre à jour », a déclaré le porte-parole adjoint du Département d’État, Vedant Patel. « Nous n’avons fourni et ne fournirons aucune information au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme sur cette base de données », a-t-il ajouté, fustigeant « le parti pris anti-israélien » d’une telle démarche.
Pour rappel: ladite « Liste noire » de ces entreprises a été créée en février 2020 en réponse à une résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de 2016 appelant à une « base de données pour toutes les entreprises engagées dans des activités spécifiques liées aux colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé ».
La liste contient à ce jour les noms de 112 entreprises – 94 israéliennes et 18 étrangères – dont Airbnb, TripAdvisor, Booking.com et Motorola Solutions.
Cette liste a notamment incité la Norvège à se défaire des entreprises mentionnées, estimant qu’elles participaient à la violation des droits de l’homme.